mardi 31 juillet 2012

Fleurs de courgette

J'avais souvent entendu parler des beignets de fleur de courgettes, et étonnament je n'ai jamais été impatiente de goûter ça. Peut-être à cause de ma répulsion naturelle envers tout ce qui ressemble au mot "beigne". Heureusement, j'en suis bien guérie aujourd'hui.


J'ai goûté enfin ces beignets au Chien Fumant, il y a assez longtemps, avant que je blogue et photographie ma bouffe; c'était merveilleux. Léger et fondant, un peu juteux et croquant en même temps, tout en finesse. Bref, j'ai été conquise. Alors en passant au marché, je me suis laissée séduire par une barquette de fleurs...


Pour réaliser la pâte à beignets, on mélange 1 tasse de farine avec 1 tasse de lait et deux jaunes d'oeuf, auxquels on ajoute ensuite les deux blancs d'oeuf en neige, et quelques herbes fraîches ciselées.


On y trempe rapidement les fleurs et on les fait cuire dans quelques centimètres d'huile, à la poêle.


À déguster très vite ensuite, après les avoir sommairement posées sur un essuite-tout pour ôter l'excédent d'huile.


Un conseil, pour bien goûter la fleur, veillez à vraiment minimiser la quantité de pâte dont vous l'enrobez.
Tiens, mes courgettes, dans mon jardin en pots, fleurissent...


vendredi 27 juillet 2012

Repas de fiction

Un joli travail de la designer graphique américaine Dinah Fried  : recomposer et photographier des repas de personnages de romans connus. Ainsi, le repas d'Alice au Pays des Merveilles, aussi charmant et délicat que je me l'imaginais :


Par contre, le repas d'Oliver Twist est si joliment réalisé qu'il n'est pas aussi rebutant que je l'aurais cru... :)


Appelé  Fictitious Dishes, ce projet présente 5 repas de fiction, et donne presque envie d'en réaliser aussi...

mercredi 25 juillet 2012

Festin à la grecque

Quand on parle de cuisine grecque, on pense souvent à des brochettes et du tzatziki, peut-être aussi quelques bonnes olives. La bonne cuisine grecque est, en fait, relativement méconnue; elle est pourtant savoureuse et abordable, notamment au restaurant Ouzéri, situé dans la pointe que forme la rue Gilford avec la rue Saint-Denis. 


La carte comprend une multitude de plats alléchants; il faut donc faire un choix cruel. Heureusement, comme on était nombreux, on ne s'est pas gênés pour piquer une bouchée dans l'assiette de nos voisins afin de goûter à un maximum de plats. Notamment le fromage, flambé et arrosé de citron devant nous, était délicieux; je vais sans aucun doute en reprendre la prochaine fois.


Il y a également un grand choix de mezze. On a pris notamment des olives et feta marinés, ainsi que de la pieuvre; c'est un plat que j'ai souvent essayé ailleurs et qui s'est révélé généralement caoutchouteux. Ici, il était réalisé à la perfection, c'était incroyablement fondant et délicieux.


J'ai pris comme plat de résistance des pétoncles au fromage; savoureux et fondant, en plus d'être une portion généreuse. Juste parfait.


J'ai goûté à l'agneau au féta dans l'assiette de mon chum; J'ai trouvé le plat un peu trop salé, mais c'était bien son seul défaut -mineur de surcroît. C'était plutôt délicieux !


La carte comprend également différents types de feuilletés plutôt alléchants; on a vraiment l'embarras du choix...


Quelques dents sucrés ont décidé de se laisser tenter par un dessert... ici le baklava, qui a reçu pas mal d'éloges :


Avec mon amoureux, on s’est partagé un cheesecake au chocolat blanc, pistaches et framboises, mais c'est vraiment parce qu'il nous faisait de l'oeil sur la carte, en fait on n'avait vraiment plus faim mais on est d'incorrigibles gourmands.


On a accompagné tout ça d'un bon vin blanc, parce que le restaurant propose une grande sélection de bonnes bouteilles à des prix plutôt doux.


On y était un jeudi soir, mais il paraît que le week-end il y a encore plus d'ambiance -à la grecque. Bon, beau, abordable : un nouveau resto dans ma liste des favoris !

Compter autour de 60 $ avant vin et pourboire.

lundi 23 juillet 2012

Mille mercis !!

Un joli petit café au bord de la piste cyclable, dans le Mile-End : le Grazie Mille . On s'y est retrouvés avec un ami un jour un peu grincheux, avant d'aller au restaurant, un vendredi soir, après une longue semaine. Pour être sûre de pouvoir dormir plus tard, j'ai pris un café latte décaféiné.


Le serveur était super sympathique; il nous a assuré que son déca était excellent. C'est toujours une crainte des amateurs de café que ce dernier ait perdu quelque peu ses propriétés lors du traitement et donc goûte moins. J'ai trouvé un article intéressant ici sur les procédés de décaféination.


Verdict : mon café était, comme promis par le serveur, vraiment goûteux. En outre, l'atmosphère est sympathique et le café est joli. Je devrai probablement revenir goûter les biscotti...


mercredi 18 juillet 2012

Dessins de bouffe

Voici du bacon :


Erin Jang, illustratrice et directrice artistique new-yorkaise, a entrepris ce projet pour toute l'année 2012 : réaliser des "dessins abstraits" de la bouffe qu'elle mange.
On peut donc aussi y voir une soupe aux pieds de poule :


Ou bien du nougat kiwi-fraises :


Au passage, on se met à repérer des mets qui ont l'air intéressants dans certains restaurants ou pâtisseries de New York ou d'autres villes (Philadelphie, Atlanta...) à essayer lors d'une prochaine visite !
Vous pouvez trouver le blogue ici, mais n'hésitez pas à regarder les autres réalisations d'Erin.Sa carte de visite est vraiment jolie :


En outre, il y a un tas de produits sympas dans sa boutique; personnellement, j'ai un coup de coeur pour cette affiche !!! :


lundi 16 juillet 2012

Réviser ses classiques

2015 : le restaurant s'appelle désormais le Nid Poule.

Parfois, on oublie ses classiques. 
Je veux dire qu'il y a des endroits qu'on aime et où va souvent, puis tout à coup on n'y pense plus et on ne le visite plus, alors que c'est une valeur sûre. Ma liste de classiques oubliés n'est pas très longue, mais le brunch chez la Grand-Mère Poule est notamment une option qui a été renouvelée à maintes reprises dans le passé avec toujours autant de plaisir, et où on est enfin retournés.


Par contre, je n'ai pas pensé à élucider le mystère; le restaurant s'appelait la Mère Poule à sa fondation en 2000, et est devenu un jour la Grand-Mère Poule. Est-ce parce qu'elle a fait des petits, avec une succursale sur Beaubien, une sur Mont-Royal, une sur Masson et une à Mont-St-Hilaire (est-ce que j'en oublie une) ?

J'ai débuté avec un café au lait, et ce n'est pas sur ce point que la Grand-Mère a bâti son succès : ça ne goûtait presque que le lait.


Par contre, il y a un tas de jus frais proposés, dont le "coqtail" du jour :) Ce jour-là, il contenait notamment du jus de raisin (ici en arrière-plan); j'ai pris le jus d'oranges fraîchement pressées, dont on m'a servi une bonne rasade.


J'ai ensuite tenté de voir quels déjeuners je n'avais jamais essayés, et j'ai tenté "La Poule Sara(sin)" - qui contient notamment, vous l'aurez deviné, 2 crêpes au sarrasin. J'adore les oeufs pochés, mais cette fois j'ai choisi retournés.

Mes premières expériences de brunch au Québec ont été assez intenses d'ailleurs, comme tout Français qui arrive ici j'imagine : vous les voulez comment, vos oeufs ? (frais pondu sous mes yeux c'est possible ?) Vous voulez des rôties ou un muffin anglais ? (quoi des rôtis ? Aaaah mais non elle parle de toast !) Pain brun ou pain blanc ? (avec l'accent français j'ai déjà dit "brun" et une serveuse a compris "blanc" parce que le son se forme pas à la même place dans la bouche)


Comme la photo est très explicite, je en vais pas m'éterniser. On est ressortis bien contents et rassasiés. Vivement la prochaine !


Prix : 11-13 $ le déjeuner gourmet avec café filtre.

vendredi 13 juillet 2012

Le café Sardine, le jour

Mise à jour 2015 : le café Sardine est désormais remplacé par le Larrys.

Je suis finalement retournée au café Sardine; quelle délinquante, ça faisait longtemps que j'y pensais mais sans trouver le temps (hum hum ou plutôt sans mettre d'effort à le trouver, ce temps). La mission que je m'étais fixée il y a 3 mois, c'était d'essayer les beignes et le café. Durant un samedi caniculaire, j'ai préféré prendre une boisson rafraîchissante, et parmi leur gamme de sodas maison, j'ai essayé celui au concombre.


Verdict : bin c'était très bizarre. Ça doit être génial dans un cocktail, mais j'ai passé du temps à me demander si j'aimais ça, comme si je voulais aimer... finalement, non, je ne renouvellerai pas l'expérience.

Mais j'y allais surtout pour les fameux beignes, qui attendaient sagement dans leur boîte rouge sur le comptoir.


On a pris lime/genièvre et chocolat-cannelle.

Là le verdict est plus favorable. J'ai goûté à peu de beignes dans ma vie, mais ceux-là méritent probablement leur titre de meilleurs de Montréal. Légers, savoureux, à des années-lumières de la plupart de mes expériences antérieures de beignes désastreuses. Il faut comprendre pourquoi je n'aime pas la plupart des beignes et que je ne suis jamais portée à en acheter; c'est quand ils se font saupoudrer de sucre à la sortie de la friteuse, et que le sucre glace s'imprègne abondamment d'huile. Juste penser à la pellicule de sucre au gras, ça me hérisse le poil. Un glaçage généreux, collant et trop sucré, me coupe également toute envie de dessert. Je suis une sacrée gourmande, mais j'ai mes limites; trop gras ou trop sucré, ou comble de l'horreur les deux en même temps, je préfère m'abstenir. En fait, jusqu'à maintenant, le mot "beigne" me rendait, au mieux, grandement indifférente.


Et je recommande les beignes du café Sardine, c'est dire comme ils sont bons !!!

8 $ les 6 beignes.

mercredi 11 juillet 2012

Une tarte à tomber

Mon chum adore la rhubarbe; c'est ce qui m'a motivée à en acheter au marché, elle était belle et fraîche, et du Québec, je me suis dit que je trouverais bien quoi en faire.

Je déteste pas, c'est juste que je suis pas plus fan que ça. Ma mère faisait généralement un duo tarte aux pommes et tarte à la rhubarbe, et c'est de la première que je me resservais volontiers. Attention, ma mère est alsacienne et cuisine super bien; mais sa tarte à la rhubarbe me plaisait vraiment moins que celle aux pommes, et je n'ai jamais mangé des rhubarbes autrement. Disons que je souffrais d'un grave manque d'intérêt envers cette plante.


Puis voilà que je tombe sur une recette de tarte rhubarbe et fraises, et je me dis que ça semble une bonne idée. Une très bonne idée. C'est une association que je en connaissais pas, que je n'aurais jamais inventée toute seule. Alors je la fais, tête baissée.

Et J'ADORE !!

À refaire, donc, d'autant plus vite que si la saison de la rhubarbe se finit généralement en août, les dernières fraises du Québec devraient être là ce mois-ci. Quoiqu'on peut tricher avec les fraises de Californie, hein, il n'y a pas de mal à se faire un peu plaisir avec des produits pas locaux...


La recette commence avec l'épluchage de quelques tiges de rhubarbe (3 ou 4, voire 5 si elles sont petites), à couper et à laisser dégorger dans du sucre pour qu'elles rendent un peu d'eau. Pendant ce temps, on peut commencer la confection d'une bonne pâte sablée maison; au passage j'ai réalisé que je n'avais jamais fait que des pâtes brisée et à pizza. Prochain défi, la pâte feuilletée donc ?


Pour la sablée, j'ai repris une recette québécoise (exit mes proportions en grammes comme je le fais si souvent) : on mélange une tasse de farine avec un tiers de tasse de beurre fondu (pour les Français, ici on fait ça en regardant les marques sur le bord du papier d'emballage qui te dit, que parvenu à tel trait, tu as l'équivalent d'une tasse; drôlement bien faitte !) On les mélange de façon à obtenir une texture un peu granuleuse. Ensuite on y ajoute un jaune d'oeuf, une pincée de sel et un petit tiers de tasse de sucre. On peut ajuster avec un peu d'eau si la texture est trop sèche, jusqu'à obtenir une belle pâte souple. 


On l'entoure de cellophane et on la laisse au frigo au moins 30 minutes; elle va perdre un peu d'élasticité et moins rétrécir à la cuisson. On l'étale, on l'installe confortablement dans le moule et on la cuit à blanc. Ça veut dire la cuire sans sa garniture finale, pour la faire perdre de l'humidité, et le résultat final sera meilleur quand on utilise des fruits qui relâchent beaucoup de jus. Comme il arrive souvent qu'elle lève un peu, on peut y mettre du poids, comme une grosse poignée de pois chiches. On peut faire ça à 350-400 ° F et on surveille pour qu'elle ne colore pas trop.



Ensuite on reprend nos rhubarbes : on draine le jus qu'elles ont échappé, on leur ajoute environ le même volume de fraises, une demi-tasse de sucre et quelques cuillerées de poudre d'amandes. Même une dizaine, parce que c'est drôlement bon.


Moi j'ai un tout petit moule à tarte, alors j'avais bien trop de pâte, mais j'ai utilisé les restants pour me faire des sablés après l'avoir découpée en bâtonnets. J'en ai aussi beaucoup mangé en attendant que la tarte cuise, la pâte crue c'est bon !!! Bref, pour finir, on met quelques dés de beurre sur le dessus et on enfourne durant une trentaine de minutes. Si ça colore trop vite, on peut ajouter une feuille d'aluminium sur le dessus. Et on ATTEND que ça refroidisse avant de manger. Par exemple, on mange des petits sablés (ou de la pâte crue), ça rend étonnamment moins impatient.


Au final, ma photo est très laide mais la tarte était monstrueusement bonne; les rhubarbes ont quand même lâché un peu de jus, je ne les ai pas laissées dégorger bien longtemps. Mais les fruits avaient gentiment compoté dans le beurre et la pâte était croustillante et savoureuse. À refaire d'urgence !

dimanche 8 juillet 2012

Bouffe de rue

La bouffe de rue est interdite depuis la fin des années 60 à Montréal, soi-disant pour des questions de santé publique (sentez mon scepticisme...) mais un paquet de monde se mobilise pour tenter de renverser la vapeur. Les camions de bouffe sont de plus en présents aux différentes festivals, ou encore lors d'événements ponctuels tels que les "premiers vendredis du mois" au Parc Olympique. Comme il y a seulement 3 dates prévues (juin/juillet/août) il y a foule. Vraiment.


On a opté pour le camion de "Pas d'cochon dans mon salon", parce que le cochon, c'est toujours bon. Un camion avait déjà fermé, et la file d'attente pour le Grumman 78 était vraiment trop longue; on avait donc peur qu'il ferme aussi avant qu'on y parvienne.

  
En plus du sandwich de porc effiloché, on a pris une salade et un soda qui goûte la paparmane... mot bizarre pour les non-Québécois, emprunté à l'anglais peppermint; bref, ça goûte le bonbon.


Verdict : délicieux. Viande tendre, tomate savoureuse, estomac repu dans une ambiance sympathique. Une expérience à renouveler le 3 août au même endroit; au pop-up culinaire Place Émilie Gamelin du lundi au vendredi (11h-15h); au pinic électronik; ou encore au souk culinaire durant le festival Juste Pour rire (14-28 juillet).
Assez d'occasions pour avoir la chance de goûter à chacun d'eux, peut-être même plusieurs fois...



 

mardi 3 juillet 2012

Carte de voeux faite maison

Une petite idée de carte à faire soi-même... ça prend juste des tampons encreurs et un bouchon en liège, ainsi qu'une carte dans un beau carton épais, et éventuellement un stylo doré (acheté par exemple chez O. de S. -mais je ne veux pas leur faire de la publicité).

On commence par déterminer la ou les formes qu'on veut imprimer. Je me suis uniquement tournée vers le triangle, en m'inspirant d'un design trouvé sur un blogue. Un petit conseil, ne faites pas comme moi et dessinez plutôt la forme au crayon à mine : le gros marqueur noir a fait des traces lors de mes encrages. 


On découpe ça au cutter.


Vient alors le moment d'encrer et disposer les formes selon l'inspiration.... Pour régler le problème des marques noires, j'ai finalement découpé la surface du liège, sans parvenir à quelque chose de parfaitement plan (bouh quelle amateure), d'où le fini un peu grossier, non uniforme, lors de l'encrage; mais finalement, j'ai trouvé ça assez joli.


Des petits ajouts au stylo doré peuvent permettre de donner plus de caractère à la carte. Sans chercher à me vanter, elle était pas mal plus jolie en vrai qu'en photo, et mon chum n'a même pas remarqué qu'elle était faite maison, ce qui est une mini-victoire pour moi :)


Si vous vous lancez aussi là-dedans, montrez-moi vos créations !!