jeudi 30 août 2012

Bilan du centième, plus de bouffe, et glace à la banane

Mine de rien, c'était mon 100ème billet lundi.

Bloguer réserve des surprises; je pensais notamment au début publier beaucoup moins, mais probablement des billets plus longs, quelques recettes essayées plusieurs fois afin de les éprouver entièrement et des critiques resto avec de belles photos.

Mais même en ayant réfléchi soigneusement à ce qu'on veut faire de son blogue au départ, il faut rester ouvert à ce qui se passe en cours de route... Et ce qui m'est arrivé, c'est ça : je ne soigne pas toujours mes photos (l'enthousiasme du moment m'excuse-t-il pour cela?), je publie parfois des recettes que j'ai seulement reproduites sans y ajouter ou modifier quoi que ce soit, et je me suis mise aussi à publier des liens vers des sites Web que j'aime ou des travaux d'artistes, tant que ça tourne autour de la bouffe.
Mais c'est toujours un resto qui m'aura plu, une recette dont le résultat m'a enthousiasmée, un site ou un travail d'artiste qui m'a touchée ou impressionnée.


D'ailleurs, je dois vous parler de Tasteologie.
Le nom à lui seul me donne presque des frissons dans le dos.
On se doute de ce qu'on va y trouver, non ? J'aime le mot, autant sa sonorité que sa signification, même s'il a été inventé de toutes pièces.
Et donc, grossièrement copié ici, on y trouve quelque chose qui ressemble à ça :


Un tas de photos des plus alléchantes, redirigeant vers une foule de blogues de bouffe pour des recettes plus délicieuses les unes que les autres. On ne se demande plus "qu'est-ce qu'on fait ce soir?" mais plutôt qu'est-ce qu'on ne va PAS faire. Une simple recherche de recette de taco va commencer par un furetage intense afin d'espérer pouvoir choisir une recette avant de mourir de faim -personnellement, je trouve ce site plus addictif que F*b*k, et j'y passe parfois un temps fou.
Je vous y souhaite autant de plaisir :)


Enfin, j'ai essayé une recette de glace à la banane, ultra-simple et d'autant plus rapide quand, comme moi, on a toujours des bananes trop mûres dans le congélateur en prévision d'un éventuel pain aux bananes.


On les passe simplement au robot après les avoir épluchées et tranchées.


Au début, ça ressemble à rien, puis la texture finit par devenir onctueuse...


On peut ajouter un peu de sucre, de Nutella, de beurre d'arachides... ou juste servir avec une petite gaufrette et manger tout de suite !!


Bon long week-end à tout le monde, moi je m'en vais à New York :)

lundi 27 août 2012

Bruncher chez Rhubarbe

J'ai déjà parlé de la jolie pâtisserie Rhubarbe, mais uniquement de ses gâteaux; elle propose également des brunchs le dimanche depuis quelques mois, dont la carte apparaît quelques jours avant sur sa page Facebook.


Tous les brunchs proposés commencent par des scones, ce jour-là au maïs et piment d'espelette, tendres et délicieux.


On a ensuite le choix entre 5 plats sucrés ou salés; tentée par la gaufre aux bleuets et crème au citron, je me suis finalement décidée pour les oeufs brouillés, parce qu'en fait je ne sais pas faire de bons oeufs brouillés. J'avais vu une amie en faire avec conviction, y ajoutant un peu de crème et cuisant le tout au bain-marie... bref, j'avais envie d'en goûter des similaires, qui soient faits dans les règles de l'art. Et c'était excellent : moelleux, avec en outre le bon petit goût de l'huile de truffe... à déguster lentement pour mieux en profiter. (et accessoirement, trouver une bonne vidéo qui explique le procédé et apprendre enfin à en faire).


La salade de tomates est servie avec du fromage ricotta et 2 oeufs mollets, ainsi que des tuiles au parmesan. La vinaigrette est délicieuse, mais on n'a pas réussi à en deviner le secret...


Pour finir, une petite note sucrée avec des étagés, c'est-à-dire une superposition de... plein de bonnes choses. Mousse à la fraise, génoise, confiture, pistache, une avalanche de textures et de goûts différents. J'en aurais bien mangé le double.


On peut repartir avec d'autres douceurs, telles des confitures, du café, ou encore de l'eau d'érable (mais bon, ça c'est pas eux qui le font par contre) ou juste des idées de déco. Moi, évidemment, j'ai pris 2 pâtisseries...


Prix : 16 $ le brunch, café ou jus inclus, avant taxes et pourboire.


jeudi 23 août 2012

Pesto à la roquette

Le pesto, c'est drôlement bon, je pense pas que grand-monde va me contredire. J'en ai presque toujours un bocal dans le frigo, c'est pratique partout : dans un sandwich, dans des pâtes, sur le poisson...

Le faire soi-même, c'est plutôt bien documenté; il y a des façons plus catholiques que d'autres d'en faire, la méthode simple étant de tout broyer dans le robot, tandis que d'autres recommandent de veiller à ce que le basilic ne chauffe pas trop car cela pourrait dénaturer son goût. Pourquoi je tiens à rajouter ma pierre à tout cet édifice, c'est parce que ma recette a sa petite touche perso, à savoir un ajout de roquette qui vient apporter son p'tit piquant délicieux. Comme c'est assez cher, j'en ai planté cet été, et ma foi ça pousse plutôt très bien quand on considère à quel point je ne m'en occupe pas. :P


Pour en obtenir 3 tasses, les proportions sont :

- 2 gousses d'ail
- 2 tasses de basilic et de roquette, dont au moins un tiers de cette dernière
- 1/4 de tasse de pignons de pin
- 1/4 de tasse de parmesan râpé
- huile d'olive

On commence par passer au robot les 3 premiers ingrédients jusqu'à ce qu'ils soient finement hachés. On peut ensuite ajouter le parmesan, et l'huile d'olive à volonté - jusqu'à obtenir une texture plus onctueuse. Entre 1/2 et une tasse entière d'huile seront nécessaires.


On peut alors le transvaser dans un petit pot et laisser couler un filet d'huile par-dessus pour le protéger de l'air et éviter le brunissement.


Des tas de variantes sont à essayer : pistaches au lieu des pignons, 100 % roquette ou épinards. etc...
À essayer aussi : la recette, sans roquette mais à la fleur d'ail, de Nathalie.

Conseils de conservation : en faire moins, mais plus souvent. On conseille généralement de le consommer dans les 2 semaines.

lundi 20 août 2012

Dîner de cons

Aaaah celle-là elle était facile !! On est allées entre filles chez Les Cons servent, une petite soirée intime, à 3, si sympathique que faire des photos était largement secondaire -d'où la qualité médiocre desdites photos, d'avance pardonnez-moi.


Outre une petite terrasse, jolie mais avec vue sur la rue Papineau assez passante (passante en voitures et non en gens), l'intérieur est chaleureux, avec notamment une immense étagère -pleine, vous l'aurez deviné, de conserves, qu'on peut acheter avant de régler l'addition.


Côté menu, c'est très diversifié : viandes, poissons, pâtes maison, c'est court à lire mais pas à choisir puisque tout a l'air bon. Heureusement, on nous offre des pacanes épicées à grignoter tandis qu'on tente de faire un choix. 


Grande fan des soupes froides, j'ai voulu essayer le gaspacho rustique. Épais et goûteux, un excellent départ. J'ai failli lécher mon assiette -heureusement, la corbeille de pain m'a permis de faire l'équivalent, mais de façon plus polie.


Une de mes amies avait pris le saumon croustillant, sauce tonnato et asperges vertes, et l'a adoré.
Au passage, j'ai découvert cette sauce au thon (qui se dit tonnato en italien), qui est souvent servie avec du foie de veau.


Comme plat, on avait notamment commandé des papardelles au canard confit, servies avec un peu de brocoli et de peau de canard croustillante avec un jaune d'oeuf. Délicieux.


J'ai voulu essayer les pétoncles poêlés, servis avec des spätzle, quelques feuilles de Bruxelles, des champignons et du jus de veau. C'était très fondant, bien croustillant sur le dessus, et les spätzle moelleux. J'aurais juste aimé que le chou de Bruxelles ne soit pas cru.


La guédille de homard a moins convaincue; en fait, c'était vraiment bon, mais on espérait peut-être une version plus originale, peut-être plus revisitée. Néanmoins, le homard était vraiment bon et en quantités généreuses.


La soirée avançant, le niveau sonore était devenu vraiment élevé, et on a préféré aller au parc Laurier manger une glace pour le dessert, une ambiance tranquillle pour se raconter... bin des trucs de filles.
Néanmoins, la carte des desserts est alléchante, la liste des vins est impressionnante, et le rapport qualité/prix globalement excellent. On y reviendra :)


Prix : environ 8 $ une entrée, 20 $ un plat, avant taxes et services. Nombreux spéciaux toute la semaine comme les vendredis "Fish and chips" ou les samedis "Raviolis maison".

vendredi 17 août 2012

Écrire en chocolat

Des lettres en chocolat auxquelles on fait dire tout ce qu'on veut... simple et ingénieux.

Photos : Typolade
C'est une compagnie allemande, Typolade, qui propose ça, fruit du travail des designers Sandra Kübler and Christine Voshage.

Veux-tu m'épouser ?
Toutes les lettres sont disponibles ainsi que les chiffres, quelques dessins et signes de ponctuation, et comme c'est allemand on a aussi quelques lettres spécifiques telles le ü.


Il s'agit de chocolat à 60 %, réalisé en petites fournées pour assurer une grande fraîcheur.


Le coût ? 0,70 € la lettre de base, à laquelle on peut ajouter de la couleur ou de l'or, et de jolis emballages, pour un minimum de 20 € par commande. Le seul problème, ce n'est livré qu'en l'Union européenne et en Suisse... Ça me donne des idées !

mmm délicieux !


mardi 14 août 2012

Yaourt glacé à la pomme

Dès le début des grosses chaleurs, tout le monde a envie de glaces. Ou plutôt, de suçon/sucette glacé. Enfin, bref, même après 5 ans ici, j'ai du mal avec ces mots, surtout en présence simultanée de Français et de Québécois : suçon et sucette veulent dire l'inverse selon le côté de l'Atlantique où on se trouve. On va donc EN parler, et à la pomme verte s'il vous plaît.

Le plus dur va être de trouver LE moule qui vous plaît, quoiqu'il y ait du choix, dans les magasins d'articles à 1 $, Ikea, etc... Personnellement, je me suis tournée vers un beau modèle de marque "Progressive International" à 20 $ sur Amazon.


La saveur du jour sera donc la pomme verte; je les ai simplement lavées, coupées et épépinées, puis passées au blender avec un peu de citron, mais si vous préférez vous débarrasser de la peau c'est correct aussi.


On rajoute quelques cuillerées de miel ou de sucre, et un volume de yaourt équivalent à tout ce qu'on a alors dans son cul-de-poule. Plus le yaourt choisi est gras, plus le popsicle sera onctueux. (j'ai résolu mon problème cité en intro en passant à l'anglais...)

Ensuite j'ai triché, j'ai ajouté du colorant vert, car malgré le citron mon mélange devenait brun. Si on planifie d'en offrir, le colorant vient à point pour rendre les pops visuellement appétissants.


Comme le mélange est assez épais, et les moules si petits, j'ai trouvé ça plus pratique de les remplir avec un flacon souple (la traduction recommandée pour squeeze bottle... ).


Il ne reste plus qu'à y planter les bâtons et attendre quelques heures !!


Le verdict ? C'est vraiment bon !!! C'est un bon moyen aussi d'utiliser tout fruit qui traîne sur le comptoir et qui approche de sa date de péremption. Lâchez-vous et faites absolument tous les mélanges qui vous passent en tête... mon prochain essai : fraises-basilic !


vendredi 10 août 2012

Bocaux dépolis

En me promenant sur des blogues américains, j'avais vu des tutoriels pour réaliser des bocaux dépolis, de ce genre :


Cependant, le matériel à utiliser qui est indiqué dans ces blogues n'est généralement pas -ou pas facilement- accessible ici. J'ai donc passé un peu de temps à explorer ce qui était disponible dans le coin sans devoir commander depuis les États-Unis

Pour la crème à dépolir de marque Armour Etch, j'en ai trouvé au Studio du verre, sur la rue  Bonsecours. Le flacon de 3 onces coûte environ 13,50 $. 

Pour créer les pochoirs, ils n'avaient plus de vinyle autocollant ce jour-là. En discutant un peu chez Omer de Serres, on m'a vendu une feuille de Duralar autocollante très fine de 20 pouces de côté, à 5 $, tout en doutant fortement que ça puisse résister à l'attaque acide de la crème à dépolir. J'ai fait un test sur un verre auquel je ne tenais pas -un ex-petit pot de Nutella :) et... 
ça marche. Même avec 30 minutes de repos.
J'étais prête à commencer mes bocaux pour vrai !

Pour info, voici la référence de la feuille de Duralar :


Le plus compliqué a été de créer les pochoirs, quoi qu'ils n'aient pas besoin d'être parfaits : au final, ça aura forcément l'air cool, croyez-moi. Il faut juste penser à inverser les lettres afin qu'elles soient lisibles dans le bon sens quand on les colle.


Les bocaux doivent être soigneusement lavés à l'alcool pour éviter toute trace de (gras de) doigt où la crème pénétrerait moins le verre et donnerait un aspect moins uniforme. On peut ensuite coller le pochoir; transparent sur transparent, c'est pas très visible sur la photo. On remarquera en plus que j'ai eu la flemme de laver l'intérieur du bocal, qui avait déjà servi à entreposer de la farine...Pour créer un bocal du même type que la photo plus haut, ça prend donc les lettres du mot qui doit apparaître non dépoli, et 4 bandes sur les côtés pour définir le cadre.


Ensuite vient le moment excitant et dangereux : l'utilisation de la crème, pour laquelle on recommande de porter des gants. Comme on a repeint notre appart récemment, les bacs à peinture trainaient encore dans le coin d'une pièce, et j'ai trouvé ça idéal pour m'installer. Je recommande d'avoir à portée de main un peu d'eau, pour pallier tout accident éventuel (une vieille précaution de chimiste prévoyante).


Et c'est parti, on badigeonne !!


J'ai laissé reposer 40 minutes, juste "pour être sûre"; et effectivement, au bout de tout ce temps, mon pochoir n'avait pas fondu. C'était donc le moment de le rincer à la grande eau; il paraît que ça peut endommager l'émail du lavabo par contre, alors j'insiste sur les mots "grande eau". Suivi d'un lavage au savon.


C'est le moment de décoller le pochoir, sécher le bocal, et admirer le travail !!
On remarquera que mon "R" était pas très réussi, mais le tout a l'air cool quand même. Je vais donc profiter du week-end pluvieux qui s'en vient pour me faire une petite série du même genre :) Si vous avez d'autres idées chouettes, n'hésitez pas à m'en parler...



jeudi 9 août 2012

Photos de bouffe

Quelques belles photos de bouffe sur le site de Philip Ficks, dont j'aime les couleurs et la simplicité.


Ses compositions sont efficaces, jouant beaucoup sur les juxtapositions, et me donnent des idées pour mes propres photos... N'hésitez pas à regarder les autres portfolios, où on retrouve clairement le même style, beau et épuré.


lundi 6 août 2012

Bruncher chez maman

Non, je ne vais pas vous raconter pour vrai un brunch chez ma mère; ce qui arrive pas souvent, elle est quand même de l'autre côté de l'Atlantique.
Par contre, j'ai essayé le brunch du dimanche au restaurant "Madre", un brunch original à saveur sud-américaine.


Pour changer, j'avais un choix déchirant à faire, que j'ai résolu en me disant d'abord que j'y retournerai pour essayer le reste; et ensuite, que comme je prends souvent les oeufs pochés, j'allais changer pour une option sucrée, soit le pain doré à base de pain à la patate douce. Il était censé arriver avec des bananes caramélisées et du chocolat; au lieu de ça, j'ai eu des fraises et ananas avec de la crème fouettée. Le pain était énorme et moelleux; léger en bouche et savoureux, mais seul un gros appétit pourra le finir. La texture était vraiment intéressante, plus humide qu'un pain de blé, ce qui le rapprochait plus d'un gâteau.


De l'autre côté de la table, ce sont les oeufs pochés au saumon qui ont été choisis, et qui sont arrivés en une assiette magnifique; caviar, salsa de tomates, petits légumes, câpres... tout un choix de couleurs, saveurs et textures !


J'ai également tenu à goûter la limonade de maïs pourpre; celle-ci avait un goût très proche du jus de canneberge, mais avec une légère saveur de maïs en fin de gorgée. Rafraîchissant et intéressant.


Verdict ? Je vous le conseille; un brunch différent dans une atmosphère paisible, une façon agréable de commencer tranquillement son dimanche...

Prix : 12 à 17 $ le brunch, incluant café filtre, pain et marmelade maison, avant taxes et service.