mardi 30 octobre 2012

Une serre sur le toit

Les fermes Lufa : une immense serre sur le toit d'un immeuble industriel, près de l'autoroute 40, dans Ahuntsic. Un projet assez fou, et plutôt impressionnant. Vu d'en haut, ça donne ça :


Quand je me suis décidée à les contacter pour aller visiter; c'était au printemps dernier. On m'a expliqué qu'il n'y a pas de visites l'été, pour limiter les allées et venues dans la serre et ainsi éviter l'introduction d'insectes provenant de l'extérieur. On m'a conseillé de m'inscrire à l'infolettre, et j'ai ainsi pu être prévenue lorsque de nouvelles visites ont eu lieu en août. En plus, c'était le fondateur lui-même, Mohamed Hage, qui faisait la visite, avec une immense gentillesse et une passion contagieuse.

photo : fermes Lufa

L'idée va plus loin que les fermiers de famille qui livrent des paniers de légumes hebdomadaires : il s'agit d'être encore plus local, en cultivant directement en ville. La présence de la serre permet en outre de diminuer la facture d’électricité du bâtiment situé en-dessous. La gestion des insectes ravageurs est réalisée sans pesticides, par l'introduction d'autres insectes prédateurs des premiers, et l'équipe réalise une comptabilisation régulière des insectes présents dans la serre : trop peu de prédateurs risque d'entraîner une recrudescence des ravageurs, tandis qu'ils manqueront de nourriture s'ils sont trop nombreux.
photo tirée du blogue Lufa
L'équipe récupère les eaux de pluie et la neige, et contrôle la consommation d'énergie de la serre, notamment en déployant des rideaux thermiques au besoin, tout en utilisant au maximum la chaleur du soleil et celle, naturelle, de la ville. Le système est vraiment efficace et serait applicable à de plus grosses serres. Les fermes Lufa ont d'ailleurs trouvé du financement afin d'implanter d'autres serres, les premières villes visées étant notamment Toronto, Boston et New York.


Ci-dessus, le contenu de mon panier de la semaine passée; il s'agit du panier à 32 $. Il y a plein de surprises, par exemple dans le sac de kale, il y avait aussi une rabiole. Le blogue des fermes Lufa vous propose plein de recettes pour apprêter vos légumes, et vous laisse voter pour votre légume préféré chaque semaine. Personnellement, j'ai craqué pour les tomates : elles sont vraiment savoureuses !!!
Il y a une multitude de points de chute sur toute l'île; quand je me suis inscrite, un message automatique m'a annoncé que ça pouvait prendre 1 à 2 semaines pour qu'un abonnement soit disponible, mais on m'a appelée 2 heures plus tard pour finaliser mon abonnement.
Bref, je vous conseille l'expérience :)
photo : fermes Lufa

vendredi 26 octobre 2012

Conserver les dernières fines herbes du jardin

Avec les températures qui descendent (quoique la météo me fait mentir, on a un redoux cet après-midi), certaines fines herbes dépérissent. Si vous n'avez pas la place / l'ensoleillement / l'envie de les rentrer pour les cultiver à l'intérieur cet hiver, vous pouvez tenter de prolonger la durée de vie de votre dernière récolte.


Il s'agit tout simplement de réaliser du pesto et de le congeler dans des bacs à glaçons. Il suffit de reprendre ma recette (ou toute autre que vous préférez) et de remplacer la roquette par le même volume de fines herbes, séparément ou en mélange.


Par exemple, mon pied de persil était particulièrement rebondi, c'est lui que j'ai choisi pour mon premier essai.



Comme je n'ai pas des dizaines de bacs à glaçons, j'ai démoulé le lendemain mes blocs de pesto pour les mettre dans un sac, au congélateur... et faire une autre batch avec de la coriandre. Attention, dans ce cas, on évite de mettre du parmesan, le mariage est moins réussi.


Quelques jours plus tard, j'ai ressorti quelques cubes de pesto de persil pour faire une sauce à spaghetti. Délicieux :)

lundi 22 octobre 2012

Beurre de pommes au beurre noisette

Aller aux pommes. Une activité classique en automne ici. Se perdre dans un verger, un sac à la main; cueillir quelques fruits, en manger un discrètement au passage, hésiter entre plusieurs variétés. Revenir chez soi avec trop de pommes, hésiter entre toutes les façons de les apprêter, se dire que, peut-être, on pourra toutes les faire finalement...


C'est ici, au Québec, que j'ai découvert le beurre de pommes. Le nom évoque à lui seul quelque chose de follement gourmand, mais pourtant il ne contient généralement pas de beurre. C'est, finalement, "juste" une compote très épaisse. Néanmoins, c'est encore meilleur avec du beurre... :P Je vous donne une recette avec les quantités "par pomme" ce qui vous permettra des calculs plus simples selon la taille de votre récolte de pommes... ou celles du récipient que vous utiliserez.


Pour faire du beurre de pommes, pelez et coupez tout un tas de pommes (j'ai pris des Mc Intosh) et faites-les cuire à chaleur vive avec quelques cuillerées d'eau. Les pommes vont gonfler et mousser un peu, alors ne remplissez pas votre chaudron jusqu'en haut.


Au bout de 15 min environ, on obtient une sorte de purée pâle. On la fait alors mijoter entre 1 et 2 heures sans couvercle, en remuant de temps en temps, afin de la faire épaissir tranquillement. On ajoute aussi l'équivalent d'une petite cuillère à café de cassonade par pomme.
Dans une autre casserole, on fait fondre l'équivalent d'un dé de beurre par pomme et on en fait du beurre noisette. C'est un composé étonnant : du beurre légèrement bruni, ce qui lui donne naturellement un arôme de noisette. J'ai trouvé une vidéo intéressante pour vous l'expliquer :


On peut alors ajouter le beurre noisette au beurre de pomme, et on laisse encore mijoter un petit quart d'heure. C'est prêt !! À tartiner sur des toasts, dans des crêpes... ou au petit doigt dans le bocal, discrètement...


À la place de la cassonade  on peut aussi mettre du miel ou encore du sirop d'érable, et tout un tas d'épices au choix : cannelle, clou de girofle, gingembre, cardamome, poivre rose ou noir... À vous d'inventer votre propre version !


mercredi 17 octobre 2012

Convivialité japonaise

Le Japon. Un de mes meilleurs souvenirs de voyage, il y a 4 ans. Je ne me suis pas lassée de leur politesse (j'aurais dû compter le nombre de révérences qu'on m'a faites !), des temples innombrables que j'ai tenu à visiter, de la bouffe, du métro à Tokyo. J'ai énormément marché et pris le train, mais je n'ai eu l'impression que d'effleurer le pays, et qu'une seconde visite s'impose. Le peu que j'ai vu, l'ambiance et la culture, tout cela m'a donné envie d'y retourner.

Tokyo
Osaka
Miyajima
Himeji
Hiroshima
La bouffe, nous disions donc plus haut. C'est toujours extra-frais, simple et sophistiqué à la fois, délicieux. Je suis donc allée essayer Imadake, un pub japonais dans Westmount. Avec Alexia, encore, bouffe asiatique oblige :) 

Dès l'entrée, on remarque d'abord que la place est bruyante; on n'irait pas pour un souper romantique. L'endroit est cependant furieusement sympathique; les serveurs, tous armés de iPad, sont attentionnés sans être achalants, la décoration est jolie, et les tables sont proches, ce qui permet de loucher sans vergogne dans l'assiette des voisins avant de finir de choisir les plats sur le menu, pour s'inspirer. Il y a aussi une longue table centrale, ultra conviviale.


On a commandé un tas d'affaires, afin de goûter à un maximum de plats. Une fois qu'on a choisi, les assiettes arrivent les unes derrière les autres avant qu'on ait fini la précédente, et le serveur tente de trouver de la place sur la petite table, qui est alors totalement couverte d'un tas de plats différents. On ne sait plus dans quel ordre manger tout ça ! 

Le tataki de boeuf est arrivé en premier. Alexia l'a trouvé un peu trop vinaigré, ce qui masquait effectivement le goût de la viande. Mais il était fondant, et avec un côté épicé qui ne se révèle qu'au moment où il passe sur le fond de la langue -et d'abord j'aime bien le vinaigre. J'ai donc totalement adoré ce plat!


On a aussi commandé une salade de méduse. C'est excellent, très frais; on la recommande dans tout resto asiatique où vous la trouverez, pour "couper" le goût épicé entre 2 plats différents.


Pour ma part, j'ai accompagné mon repas d'un lycheetini : mélange de vodka, jus de litchi, Soho, et saké. Fruité sans être trop sucré, un cocktail bien agréable.


Un classique, toujours excellent, les gyoza (raviolis) de porc :


Je n'avais pas très envie de takoyaki, en ayant déjà mangé un mois plus tôt qui m'étaient tombés sur le coeur au bout d'un moment en raison de leur centre trop peu cuit. Heureusement qu'Alexia en a commandés : ici, ils étaient un peu plus petits, bien cuits au coeur tout en étant fondants. Absolument excellents !!
Pour rappel, ce sont des boules de pâte avec des morceaux de pieuvre, mais ici ils sont difficilement reconnaissables, envahis de pétales de poisson sec (bonite) et de morceaux d'algue.


On a également goûté le poulet au wasabi (karaage). Croustillant et juteux, extra-chaud, servi avec une mayonnaise au wasabi -on s'attendait à un goût plus fort en wasabi, mais c'était excellent ainsi.


Le meilleur pour la fin : le plat de gindara, c'est-à-dire la morue noire marinée au miso et grillée.
Il faut dire que j'avais entendu parler de ce restaurant sur ce blogue; et j'ai failli réagir comme elle en mangeant mon poisson : j’ai failli perdre connaissance. Deuxième orgasme dû à la bouffe en un mois après celui vécu chez Momofuku à New York. Incroyablement fondant... Délicat et goûteux -j'ai mis à peine de citron dessus, ce n'était même pas vraiment nécessaire-, un léger goût sucré dû au miso grillé sur la croute. En plus, une portion généreuse, un plaisir qui duuuure, et le reste du monde n'existe plus pendant quelques moments.


On n'a pas goûté les desserts cette fois-ci, mais on a été charmées par l'endroit alors ce n'est que partie remise !


Prix : 5 - 14 $ le plat avant taxes et services. À deux, on s'en est sorties pour environ 75 $ après taxes pour tout ce que j'ai énuméré.
Pour finir, désolée pour la mauvaise photo (trop peu d'éclairage, pas de trépied...) mais je tenais à vous montrer le tableau de la "famille Imadake" ! :)


lundi 15 octobre 2012

Le but du chocolat : exister pour les femmes

Lors de mon voyage à New York, je suis tombée sur un livre adorable au marché de Chelsea. Écrit par un artiste appelé Edward Monkton, il a pour titre "The lady and the chocolate". Orné d'une illustration super mignonne, il n'en fallait pas plus pour que je commence à le lire sur place.


L'histoire est hilarante; en résumé, le chocolat tente de convaincre la femme de le manger. Elle résiste et tente d'être forte, car elle ne veut pas grossir.


Malgré les tentatives du chocolat, elle parvient à être assez forte pour refuser de le manger; le chocolat verse alors une larme, ce qui convainc cette femme au grand coeur de finalement lui céder... et elle se sent alors extraordinaire. La conclusion, c'est que le chocolat est fait pour être mangé par les femmes : merci donc de ne pas lui refuser sa raison d'être, et MANGEZ-LE ! Cela prouvera votre générosité.

Si ça ne vous tente pas de lire, voici une version animée  :




Au passage, profitez-en pour parcourir le site Web de l'artiste. Je le trouve vraiment drôle et je suis pas mal contente de l'avoir découvert; par ailleurs, Wikipédia m'a appris qu'Edward Monkton n'est qu'un pseudo pour Giles Andreae, qui a créé tout un tas d'autres illustrations sympathiques. Par exemple, la baignoire de chocolat. :)


Ok, là je crois que ça fait assez de chocolat pour aujourd'hui :P

mercredi 10 octobre 2012

Tarte aux prunes et à la frangipane

C'est l'automne. Les feuilles portent des couleurs éclatantes; les parcs sont en feu, la lumière est belle. Éclatante, un peu éblouissante, mais pas écrasante comme le soleil d'été. Il ne fait plus chaud, il ne fait pas encore froid -sauf parfois un peu le soir en allant se coucher. C'est vraiment agréable d'aller flâner dehors.



C'est aussi la meilleure saison pour les tartes !! Quand j'en enfourne une, je mets ensuite ma minuterie et je m'occupe ailleurs (genre ménage ou lavage, quelque chose de très intéressant). Tout à coup, l'odeur commence à envahir l'appartement, et je me mets à saliver (et, oh my God ! j'avais oublié que j'avais une tarte dans le four, quelle belle surprise!!). Sitôt sortie du four, j'en coupe déjà une ou deux parts, pour que ça refroidisse plus vite... quand on est une gourmande hors compétition, il y a des choses qu'on fait parfois sans plus y penser, comme un réflexe...


J'avais des prunes jaunes achetées au marché, dont le producteur semblait très fier. Il appelait ça des prunes Mirabel, et j'ai voulu y goûter car j'adore les mirabelles -qui, elles, sont pas mal plus petites et plus sucrées, un très beau produit de l'est de la France. J'ai cherché une recette originale et je suis tombée sur un blogue magnifiquement illustré, où la tarte est réalisée avec une belle couche de frangipane. J'ai voulu essayer.


J'ai débuté avec ma propre recette de pâte sablée; bizarrement cette fois-ci, elle était trop friable et s'étalait mal (il est possible que j'aie mesuré mes ingrédients un peu la hâte). Je vous donne un truc : l'alcool. Pour "humidifier" la pâte sans ajouter d'eau (car plus d'eau = ça colle et on doit alors ajouter de la farine, et donc retour à la case départ), on ajoute quelques cuillerées de vodka ou de gin (ou tout alcool fort à portée de main). La pâte devient souple et agréable à travailler; elle s'étale gentiment et ne se déchire pas lorsqu'on la soulève pour la mettre dans le moule. Une belle pâte à tarte, ça me remplit le coeur de joie.

Un autre truc d'ailleurs, si vous n'aviez pas d'alcool et que vous êtes trop impatients de faire votre tarte, étalez la pâte sur un papier ciré; celui-ci vous aidera à transférer la pâte dans le moule (oui ça m'est déjà arrivé de "rater" de la pâte et de ne pas être tentée d'aller acheter vite vite une bouteille de vodka, vous comprendrez je pense). En fait, si la pâte est vraiment trop moche, vous pouvez même la mettre dans le moule avec le papier ciré et découper ce qui dépasse, mais attention le papier ciré fume lors de la cuisson. C'est pas dangereux, juste un peu impressionnant la première fois. (on voit que c'est l'expérience qui me fait parler)


C'est maintenant le moment de faire la frangipane tandis que le fond de tarte précuit. Pour cela, on utilise :
- 1 tasse d'amandes grillées
- 1/3 de tasse de sucre
- 2/3 de tasse de beurre coupé en dés
- 1 oeuf
- 1 cuillerée de farine
- quelques gouttes d'extrait de vanille.

On commence par mixer dans le processeur les amandes et le sucre; une fois qu'on a une poudre fine, on ajoute le reste et on mélange jusqu'à ce que la consistance soit uniforme. On l'étale sur le fond de tarte, on dispose les tranches de prunes et on enfourne à 180°C (350°F) 30 à 40 minutes.



Pour rehausser le look de votre tarte, vous pouvez étendre au pinceau un "glaçage" réalisé avec 3 cuillerées de confiture à l'abricot et 1 cuillerée d'eau, parsemer de quelques amandes effilées... et déguster bien vite. Quoique cette tarte soit aussi bonne chaude que froide.


Ayant un excès de pâte, j'ai réalisé en outre une mini-tarte dans un ramequin. Cette recette peut être réalisées aussi avec des pommes ou des pêches, et la frangipane avec tout type de noix (noix de Grenoble, pistaches, etc.)



J'ai aussi fait un panorama de Montréal depuis un des belvédères du Mont-Royal; la ville a tellement d'arbres, encore verts pour l'instant... et je la trouve si belle !



mardi 9 octobre 2012

La symphonie du vin

10 musiciens, beaucoup de vin -rouge, rosé, blanc-, quelques tonneaux, verres et bouteilles... C'est très beau !

vendredi 5 octobre 2012

Un bon bibimbap dans le village

Vous connaissez le bibimbap ? Ce nom plutôt drôle désigne un plat coréen que j'avais mangé pour la première fois à New York il y a 2 ans, et où mon hésitation devant la façon de le manger faisait bien rire la serveuse. Elle avait expliqué qu'on est censés tout mélanger, mais moi je voulais d'abord manger chacun des éléments du plat séparément pour savoir ce que ça goûtait. Ça l'avait rendue plutôt hilare.

Je suis allée essayer celui de Be Bap, joli restaurant installé depuis quelques mois sur Amherst, avec Alexia -ma partenaire officielle pour tout ce qui est bouffe asiatique. J'ai commencé par les mandoos (dumplings de porc), que j'ai choisi frits, ce qui ajoutait au bon goût de la farce fraîche un délicieux croquant.


Alexia a commandé le pajeon aux légumes, une sorte de crêpe aux oignons verts et poivrons (encore un plat que je ne sais pas comment manger : est-ce qu'on est censés prendre ça avec des baguettes, ou est-ce qu'on n'a pas trop l'air d'un cochon si on décide d'y aller avec les doigts?)


Le tour du bibimbap est enfin venu, couronné d'un oeuf miroir et de petits morceaux d'algue. Comme la dernière fois, j'ai d'abord goûté à chaque aliment avant de les manger en mélange. La sauce est servie à part afin de nous laisser doser la quantité de piquant qu'on est prêt à supporter (assez faible pour moi en général). Copieux et goûteux :)


Le bulgogi de boeuf était délicieux ! Grillé, préalablement mariné dans une sauce légèrement sucrée, il été notre plat coup de coeur ! Il est accompagné de 3 banchans (accompagnements), tels que le fameux kimchi et d'autres légumes marinés.


Le kimchi était doux, c'est-à-dire trop peu épicé pour Alexia, tandis que moi ça m'arrangeait de ne pas être rouge, d'avoir chaud et le nez qui coule (ma réaction aux épices est très physique, ce qui est drôle entre amis; par contre, je n'irais pas en rendez-vous galant dans un resto de ce genre). L'appréciation d'un plat est parfois une question de goût et pas juste à-quel-point-ça-ressemble-vraiment-à-la-bouffe-de-là-bas...


On a décidé de craquer aussi pour un dessert; le gâteau à la patate douce était bon, mais en fait on s'attendait bêtement à ce qu'il goûte beaucoup le légume en question. Le goût qui ressortait le plus était celui de la crème légère entre les tranches de gâteau. Un peu bizarre de s'avouer déçue que son dessert ne goûte pas la patate, non ? :P

La crème brûlée au sésame noir avait une texture légèrement granuleuse, mais elle était riche et goûtait juste assez le sésame (à fortes doses, c'est une saveur qui m'écoeure). Une idée de recette à tenter de reproduire chez soi !


On a donc beaucoup aimé ce resto ! Petit détail qui en intéressera beaucoup : c'est un restaurant apportez-votre-vin. En semaine, l'ambiance est tranquille et donc idéale pour une soirée calme entre filles qui ont pas mal de nouvelles à se conter.


Prix : environ 25 $ pour 3 services avant taxes et service.