vendredi 28 juin 2013

Popsicles, le retour

L'an passé, je vous proposais des popsicles yaourt-pomme verte. Depuis j'ai essayé un tas de combinaisons -dont fraises-basilic, un duo gagnant. Ici je vous propose deux recettes, une fruitée et une plus gourmande !

La fruitée n'est qu'une variation visuellement alléchante de la recette de base, et la photo vous dit tout : au lieu de seulement mélanger des goûts dans une seule purée, superposez également différentes saveurs ! Ici on a un premier étage de purée de framboises additionnée d'un peu de citron; le deuxième n'est que de la pulpe de melon mixée. Le melon était parfaitement mûr et très sucré et n'avait vraiment besoin d'aucun ajout ! Créez vos propres mélanges de fruits, herbes, épices, jus et yaourt pour des pops à double voire triple étage... Également, vous pouvez choisir de ne pas mixer tous les fruits, pour ajouter de la texture et de la couleur.


La deuxième recette... des "fudgesicles" ! Dès que j'ai vu ce mot, je me suis doutée que ça désignait quelque chose de particulièrement appétissant et que je devais absolument cuisiner... Les ingrédients requis sont : 
2 c.s. de chocolat amer
1/3 tasse de sucre
1 c.s. d'amidon
1 c.s. 1/2 de cacao
1 tasse 1/4 de lait entier
1/2 c.s. de vanille
1/2 c.s. de beurre non salé


Mélangez tout sauf la vanille et le beurre dans une casserole et chauffez en remuant constamment jusqu'à ce que la consistance épaississe (5-10 min). Retirez du feu et ajoutez la vanille et le beurre; laissez refroidir avant de verser dans les moules. Attendez que ce soit suffisamment gelé pour en déguster un !!


mardi 25 juin 2013

La lumière du mile-End

J'ai passé mes premiers mois à Montréal dans le Mile-End, et j'ai adoré le quartier. On m'a notamment fait découvrir le petit resto "la lumière du Mile-End" assez rapidement, et j'ai tout de suite accroché sur l'ambiance de l'endroit et la gentillesse de la propriétaire. Comme j'avais à faire dans le coin récemment, j'y suis retournée pour la première fois depuis longtemps. Quelle erreur d'avoir attendu aussi longtemps : je suis  totalement retombée sous le charme de l'endroit !!


Le restaurant est végétarien et propose des wraps et sandwichs appétissants; certains sont aussi végétaliens et sans gluten. Aussi, ce jour-là, le plat du jour était un curry pour lequel je me suis laissée tenter. Il y avait encore une table de libre à la petite terrasse en arrière -un secret bien caché !


Le curry était servi sur un lit de riz brun et accompagné d'une variété de crudités; la sauce, à base de lait de coco et tomates, accompagnait à merveille le mélange de différents légumes -dont du chou-fleur parfaitement cuit, encore légèrement croquant- et de pois chiches, qui viennent apporter une touche de protéines au plat.


Parfaitement comblée, je suis repartie avec un petit carré de fudge pour manger plus tard; j'ai adoré la quiétude de la terrasse et la fraîcheur des plats. Un endroit sympathique où revenir explorer la carte et déguster un smoothie durant les chaudes après-midis d'été.


Prix : plat du jour 10 $ avant taxes et pourboire.


jeudi 20 juin 2013

Bonnes bouffes dans la Cité, à Genève

Tapie à l'extrémité Ouest du lac Léman, bordée de montagnes, Genève l'internationale rayonne, dans tous les sens du terme. Hébergeant une variété incroyables d'ONG et de banques, on entend tous les langages possibles dans la rue, malgré son statut de canton francophone et le fait que 95 % de ses frontières sont avec la France et non la Suisse.

Dès ma première visite, j'ai tout de suite trouvé quelque chose d'apaisant dans l'air, et la vue du jet d'eau me fait sentir à la maison, chaque fois que je le vois. J'ai ensuite habité 15 mois dans cette ville, et j'y ai laissé beaucoup de bons souvenirs, et probablement un petit bout de moi-même que je retrouve lors de chaque visite. Une virée à Genève a donc quelque chose de ressourçant pour moi.

La ville peut impressionner au premier abord; de nombreuses banques longent le Rhône, et les magasins style Gucci ou Dior abondent; Genève apparaît alors hautaine, mais il faut sortir des sentiers battus pour goûter la tranquillité et la beauté séculaire qu'il est également possible de trouver dans cette ville riche d'histoire et de culture.

J'avais décidé cette fois-ci, plutôt que de refaire un pèlerinage dans les lieux que j'aime, de faire des découvertes culinaires. Je suis arrivée armée de bonnes adresses; n'ayant pas eu le temps de tout visiter, j'ai encore du stock pour la prochaine fois ! Ici, je vais uniquement vous parler du quartier de la Cité (en jaune foncé au centre du plan).

Pour info, j'ai rajouté un point rouge là où se trouve le Jet d'eau, et un vert foncé pour la gare.
Mon premier essai a été le Boreal Coffee Shop.

Ce café s'inscrit dans la tendance des cafés "3ème vague". L'espresso est excellent et réalisé avec des grains moulus au dernier moment.

C'est pour l'instant le seul café à Genève qui expérimente et offre différentes méthodes d'extraction : drip, aéropress, etc.

Pour accompagner votre boisson, différents sandwiches et pâtisseries sont proposés; le pain aux bananes était excellent !! Les différentes tailles de gobelets sont identifiées par des moustaches différentes : droite, courbe, etc.

Comme les torréfacteurs sont rares dans ce coin-là, les fondateurs ont également créé leur propre maison de torréfaction, les Boreal Coffee Roasters, qui travaille avec quelques coopératives productrices de café équitable.

Un endroit sympathique, du bon café, des gens qui travaillent avec passion, respect des communautés productrices de café et bonne humeur : à visiter absolument -en plus, c'est à 10 min à pied de la gare.

Pour un copieux brunch, je vous conseille le Pain quotidien. L'endroit est magnifique, de style rustique, les comptoirs débordent de viennoiseries appétissantes, et les brunchs proposés sont complètement décadents.

J'ai choisi un café au lait, et la formule brunch suisse.

Celui-ci comprend un oeuf à la coque ou brouillé, un yaourt nature avec du granola, du salametti (charcuterie italienne), du jambon cuit, du brie, un demi-pamplemousse ou une salade de fruits frais, ainsi que de la salade et quelques noix. Plusieurs tranches de différents pains et un croissant sont servis avec du beurre, des confitures du Pain Quotidien, du miel d’acacia et de la pâte à tartiner bio. Le jus et la boisson chaude sont également inclus. Le prix de 28 CHF est amplement justifié...

Je suppose que j'avais vraiment faim (pour info, c'était pas le même jour que ma visite au Boréal) parce que j'ai tout mangé ! Mais lentement, installée à la grande table commune, un bon bouquin à la main; parfois lisant, parfois observant le reste de la faune, attablée ou venant juste chercher une petite douceur.

Bref, je recommande très vivement ! Vous pouvez aussi faire votre propre brunch en commandant les items à la carte. Également, sachez que quelques tables sont disponibles en terrasse.

Autre endroit sympathique pour lire un bouquin, la boutique de thé Bonjour/Bonsoir.

Ils ont un choix très éclectique et proposent également des ateliers de dégustation; chaque thé requière une méthode d'infusion qui lui est propre et qui vous sera expliquée afin d'en tirer le plein potentiel. Pour ma part, je voulais quelque chose d'assez doux, peu théiné, et j'ai opté pour le thé blanc, du Bai Mudan (12, 50 CHF).

Son infusion se réalise en versant l'eau bouillante sur les feuilles, puis en versant dans le pichet au bout de quelques minutes (je ne me souviens plus du temps indiqué par la sympathique serveuse). C'est à partir du pichet qu'on se sert ensuite le thé tranquillement, une tasse à la fois. J'avais assez d'eau pour environ 3 théières : c'est dire que, si le thé paraît cher, on peut rester très longtemps ici !

La boutique propose également des théières, filtres et autres, et organise d'autres activités, tels des ateliers de calligraphie.

L'atmosphère est calme et zen, un peu hors du temps... dos à la fenêtre, j'en ai oublié le soleil éclatant dehors, pour juste passer un long moment de paix avec un livre intéressant.


Un autre jour, je me suis régalée d'une glace Mövenpick, avec un parfum typiquement suisse : double crème de la Gruyère et meringue. Un filet de coulis de caramel parsème également la crème glacée.


La crème double est une crème à 50 %. C'est... riche. Mais c'est bon. L'art suisse de la glace... Il y a plein d'endroits où trouver des stands Mövenpick (près de la plage de Genève, par exemple, mais ils n'avaient pas ce parfum-là). Ici, il s'agit de celui devant la Tour de l'île, en face de la place de Bel-Air.


La prochaine fois, je vous emmène probablement dans la Plainpalais (quartiers en rose et rouge) et les Grottes (vert foncé). D'ici-là, d'autres vues de la Cité :

rue de la Corraterie
rue de la synagogue
Le Bal des Créateurs, rue de l'Arquebuse
rue du Stand, près de la Place de Bel-Air
Place Du Molard, de nuit (photo de 2006)
Promenade de la Treille, avec son banc de 120 mètres

lundi 17 juin 2013

Tiramisù

Je suis une folle de chocolat; j'en ai toujours mangé, parfois trop, trop vite. J'ai déjà eu du mal à m'endormir et je n'ai trouvé la paix que dans un carré de chocolat noir. J'en mange généralement tous les jours; je me renseigne sur ce qui se fait, partout, sur les artisans chocolatiers, j'affine mon goût. 
On croit donc que, pour me satisfaire côté dessert, ça prend forcément quelque chose au chocolat.

Que nenni.
(une expression que je rêvais de placer ici un jour !)
Dans mon cœur, le roi des desserts est le tiramisù. Même quand il n'y a pas de cacao saupoudré dessus.


Mais attention, je parle du VRAI BON tiramisù ! C'est étonnant comme c'est facile à rater. Bien des restos italiens m'ont déçue parce que, malgré d'excellentes pizzas, leur tiramisù était bâclé. Les erreurs les plus courantes :
- le tiramisù ne goûte que le café.
- le tiramisù ne goûte que l'amaretto.
- le tiramisù n'est pas extra-frais, et les biscuits sont détrempés.
- les biscuits ne goûtent rien (les ont-ils trempés dans de l'eau ??)
- il y a plus de biscuits que de crème (ok, mon tiramisù sur la photo est un peu coupable de cette erreur aussi...)
- la crème ne goûte rien.
Et j'en oublie probablement...

Alors voici la meilleure recette de tiramisù que j'aie trouvée à date; ça provient d'une italienne, et je l'ai testée deux fois. En plus, les œufs sont plus ou moins "cuits" par le sucre chaud -on peut manger ça même enceinte !
Alors, délayez 2 c. à soupe de sucre dans un peu d'eau et mettez ça à chauffer; versez la moitié sur 2 jaunes d’œuf et battez, battez, battez. Ça devient tout léger et ça pâlit beaucoup. Ajoutez-y ensuite 200 g de mascarpone.


Puis battez 2 blancs d’œuf en neige; quand ils comment à être fermes, versez-y le reste du sirop de sucre et battez encore jusqu'à ce qu'ils soient encore plus fermes, puis ajoutez-les au mélange de jaunes et de mascarpone. Vient alors le montage; prenez de bons biscuits à la cuiller, trempez-les légèrement dans du bon café, recouvrez-en un plat et versez la crème par-dessus. Perso je suis coupable d'avoir fait 2 étages, ce qui était un peu trop vu la taille du plat et la quantité de crème -ne faites pas comme moi : l'actrice principale dans le tiramisu est la crème, même si les biscuits sont excellents. Veillez à ne pas les imbiber de café; parce que la texture deviendra -oui- carrément dégueulasse. Si vous ne trempez que les faces externes, et mettez au frigo quelques heures, les biscuits vont "boire" une partie de l'humidité de la crème; celle-ci va rester légère et mousseuse mais aura plus de tenue, et les biscuits deviennent moelleux jusqu'au cœur durant ce processus -d'où l'intérêt de ne pas attendre 4 jours avant de le manger, sous peine de les retrouver trop imbibés.


Cette recette donne un tiramisù aérien, mousseux et fondant à la fois.
Pour les inconditionnels du tiramisù à l'amaretto, ou juste pour varier les plaisirs, diluez-en dans le café avant d'y tremper les biscuits. Émerveillés par la douceur et la légèreté (apparente) de ce dessert (bin oui, y'a quand même une bonne quantité de mascarpone dedans... avez-vous regardé le taux de matière grasse sur le couvercle ? Si non, ne vous donnez pas cette peine), vous allez en faire et en refaire plusieurs fois... ;)

vendredi 14 juin 2013

Scones canneberges-citron

Le mot "scone" m'a toujours évoqué l'heure du thé, de délicates tasses à fleurs, un raffinement certain; je les imagine trônant à côté d'un plateau de sandwiches au concombre, joliment disposés sur un napperon en dentelle.
D'où me viennent ces images, mystère...


Depuis, en ayant vu revenir régulièrement au menu de divers brunchs, je me suis décidée à en faire; j'ai opté pour une recette au babeurre, qui me semblait plus traditionnelle. D'ailleurs, je l'ai trouvée sur un site anglais. J'ai divisé les proportions par 2 puisque c'était un premier essai, et j'y ai ajouté les ingrédients qui me tentaient, à savoir des canneberges et du zeste de citron. J'ai ainsi obtenu 5 scones... séduite, je ferai le double la prochaine fois !


Les ingrédients requis sont :
225 g / 2 tasses de farine à levure
une pincée de sel
50 g / 3 c. à table de beurre
42 g  / 3 c. à table de cassonade
140 ml ou 1/2 tasse de babeurre
1 cc d'extrait de vanille
1/2 tasse de canneberges
le zeste d'un demi-citron


La farine à levure peut être faite à partir de farine blanche, dans laquelle vous ajoutez une cuillerée de poudre à pâte (pour être très rigoureux, on devrait préalablement enlever ce même volume de farine avant d'y mettre la poudre à pâte). De même, le babeurre peut être remplacé par du lait additionné d'une cuillerée de citron; on laisse agir le mélange 15 minutes avant de l'utiliser.
Mélangez la farine, le sel et le beurre au robot ménager jusqu'à ce que la consistance soit homogène; y ajouter ensuite la cassonade. Ajoutez graduellement le babeurre tiède sans trop travailler la pâte : idéalement, cette étape est à réaliser dans un bol et non plus au robot. Ajoutez ensuite la vanille, les canneberges et le zeste râpé.


Étalez grossièrement sur un plan de travail fariné sur une épaisseur de 1,5 à 2 pouces et découpez-y des ronds. Étalez un peu de lait au pinceau, et faites cuire au four à 220 °C/425 °F 10 à 12 minutes, jusqu'à ce qu'ils soient dorés et qu'ils aient légèrement levé.


Aussi bons avec du sucré qu'avec du salé, je les ai essayés en brunch, avec un œuf poché, sur un lit de roquette et des champignons sautés dans du beurre...


Et vous, comment mangez-vous vos scones?