jeudi 28 mars 2013

Délicieuse typographie

Un beau travail de Nina Harcus mêlant la typographie et la bouffe... Étudiante en communication de 21 ans, l'artiste australienne a réalisé un livre aux photos magnifiques, dont chacune présente une typographie différente avec un aliment différent.


L'histoire est celle de Marcelle, une pâtissière qui se découvre un amour pour la typographie...


Il s'agit en fait d'un court livre de recettes, joli et imaginatif, qui n'est malheureusement pas en vente. Vous n'aurez donc que ces quelques photos pour rêver... et vous inspirer. :)


jeudi 21 mars 2013

Des frères et du satay

J'aime la bonne bouffe, et la bouffe thaïe en fait partie, évidemment; j'aime aussi les petits restaurateurs, dynamiques et passionnés. L'été passé, je n'ai pas pris le temps d'aller essayer le kiosque des Satay Brothers au marché Atwater, tenu par deux frères montréalais de père polonais et mère singapourienne. Inspirés par  la cuisine de leur mère, ils en ont fait leur métier. Grâce à leur nouveau resto, je n'ai pas eu à attendre l'été pour me rattraper.


Celui-ci est plutôt petit -attendez-vous à faire la queue, alléché par l'odeur qui se dégage des plats qui passent. On tend le cou pour voir ce qui se passe dans les assiettes des autres, on fait et re-fait son choix en lisant l'ardoise, et on finit par commander presque tout... à commencer par le "satay du jour", ici les brochettes de poulet.


La viande est délicieuse, et la sauce mémorable... un peu épicée, un peu sucrée, et avec beaucoup d'arachides; un équilibre parfait. On en mangerait à la petite cuillère. Viennent ensuite les petits pain à la vapeur au flanc de porc braisé, du même style que ceux mangés chez Momofuku.


Le verdict ? Extra-bon ! Un peu moins que mon souvenir de ceux de Momofuku cependant, dont la viande était plus épaisse et dont ils avaient conservé d'épaisses couches de gras qui étaient incroyablement goûteuses. On a également commandé la salade de papaye verte; coriandre, lime et cacahuètes se marient à la perfection pour constituer un plat frais absolument délicieux.


On a voulu essayer la soupe Laksa Lemak, qui sentait bon la noix de coco dans l'assiette de nos voisins de table... Celle-ci comprend croquettes de poisson, nouilles de riz, coriandre, lait de coco, cari; épicé et doux à la fois (le gras du lait de coco tempère le feu des épices). Malgré le changement d'heure et le fait qu'il fait encore jour dehors, on se sent dans un cocon moelleux et on sirote sa soupe; elle est réconfortante et elle réchauffe, et on se prend à penser qu'on aime l'hiver. Autant de bonheur dans un seul bol, oui c'est possible !


On a également essayé le Mee goreng, qui pour sa part a mis nos papilles en feu. Ce qui ressemble d'abord à un plat de nouilles aux oeufs avec quelques légumes laisse entrevoir, au fur et à mesure des bouchées, des surprises cachées en-dessous : mini-pieuvre, crevettes, encornet, ... Évitez les flocons de chili sous peine de pleurer légèrement.


Pour finir sur une note sucrée, le dessert du jour, appelé khueh salat, était constitué d'un étage de riz collant au lait de coco et d'un étage d'une sorte de flan à base de feuilles de pandan (une plante tropicale utilisée pour la vannerie et la cuisine) et de lait de coco. Un goût léger, du velours sur la langue qui éteint le feu allumé par les nouilles. Une dernière petite touche sucrée -mais pas trop- pour finir un repas qui nous a comblées.


Prix : le repas présenté a coûté 43 $ après taxes. Bref, tout doux pour le portefeuille.

Les toilettes : rouges, très rouges.

lundi 18 mars 2013

On ne joue pas avec la nourriture

...mais un paquet d'artistes outrepassent régulièrement le tabou, et s'amusent comme des fous. Ils ont bien raison : il s'agit d'une réminiscence, issue de l'enfance, de ces moments où par exemple on créait des fleuves et des lacs avec la sauce dans la purée... :P
Cette fois, c'est Hong Yi, une artiste-architecte malaise dont vous avez peut-être déjà vu d'autres créations, sans forcément retenir son nom. Les portraits à partir de traces de tasse de café, par exemple, c'était elle :


Une autre de ses créations qui a attiré mon attention, ses reproductions de tableaux dans son assiette. Il s'agit d'un défi qu'elle s'est lancé pour le mois de mars : réaliser une assiette par jour, bouffe sur assiette blanche, ce qui lui permet de se tourner vers des difficultés différentes de ses autres projets, généralement beaucoup plus grands et en étant entourée d'une équipe.


Vous pouvez trouver ses créations sur son compte Instagram.

 

Également, sa propre version des 3 petits cochons est exquise -à voir sur son compte Instagram ou encore son blogue. On a hâte de voir ce qu'elle va faire durant les prochains jours...

jeudi 14 mars 2013

Maamm Bolduc

Parfois, même le plus fin des gourmets (dont je ne considère cependant pas faire partie) a envie d'un peu de junk. Quelque chose de gras et réconfortant, et de bon aussi, évidemment. C'est ainsi que je me suis retrouvée chez Maamm Bolduc -qui possède aussi l'avantage d'être à moins de 10 min à pied de chez moi...)

Quand on passe près du restaurant, ça sent les frites, et ça en donne furieusement envie. Je me suis gâtée avec le burger "Le Blanc-Crème" qui contient notamment une quantité très généreuse de fromage à la crème. 


Le club sandwich a également comblé celui qui l'a dévoré -moi-même j'ai eu l'occasion de le tester aussi peu qu'une semaine plus tard... Le poulet est bien cuit sans être sec, le bacon légèrement croustillant, bref tout comme je l'aime.


Les assiettes sont copieuses, mais quand on a vraiment faim on est capable de les finir... Ne prévoyez pas de vous coucher juste après cependant -la digestion n'est pas des plus faciles, mais ô comme j'ai été comblée par mon repas...

Maamm Bolduc propose également quelques desserts, comme la tarte au sucre, avec une boule de crème glacée...


L'ambiance est détendue et chaleureuse, avec la déco aux couleurs vives qui donne une impression dynamique; et vous pouvez piquer des cartes de visite dans le décolleté de la grosse dame à côté de la caisse... :P


Prix : burgers, poutines 7,50 - 12 $ avant taxes et pourboire.

lundi 11 mars 2013

Porc effiloché

Le porc effiloché, j'ai découvert ça au Québec. J'en ai seulement goûté très récemment, préparé par les gars de "Pas d'cochon dans mon salon". La viande, tendre et juteuse, cuite des heures dans une sauce légèrement sucrée, légèrement épicée, m'a totalement séduite.

Un mardi grincheux, fatiguée (lui grincheux, moi fatiguée, si vous avez bien suivi), ressentant quelques frissons, j'ai décidé de ne pas aller travailler. Une heure de sommeil plus tard, j'allais déjà mieux et je me suis demandé comment occuper ma journée (j'aurais pu finalement aller travailler, mais bon...) Je me suis souvenue de la parution de cette recette, que j'ai cuisinée en l'adaptant ma foi extrêmement peu.


Voici donc ma liste d'ingrédients :
- 1 rôti d'épaule de porc de 1,8 kg (4 lb)
- 2 gros oignons
- 2 tasses (500 ml) de ketchup
- 1/2 tasse (125 ml) de vinaigre de cidre de pomme
- 1/2 tasse d'eau ou de bouillon
- 1/2 de tasse (100 g) de cassonade ou de sirop d'érable
- 1 c.s. de moutarde à l'ancienne
- 2 piments oiseau effrités entre les doigts (ne vous frottez pas les yeux ensuite!)
- 1 c.c. de paprika
- 2 grosses gousses d'ail pressées
- 2 feuilles de laurier
- 1/2 c.c. de sariette en poudre

Faites dorer le rôti sur tous les côtés ainsi que les oignons dans une cocotte allant au four. Verser ensuite l'ensemble des ingrédients, préalablement fouettés ensemble dans un saladier, et mettre au four à 275ºF (135ºC) durant des heures (au minimum 6).
Une heure environ avant de manger, j'ai ajouté des poivrons et des courgettes; vous pouvez également en profiter pour cuire des pommes de terre (mais seulement une demi-heure avant, pour éviter qu'elles se désagrègent). Une fois sortie du four, la viande peut être effiloché à la fourchette... ça se défait tout seul, c'est magnifique. J'ai servi ça simplement, sur une tranche épaisse de pain maison (et devant un match de hockey).



Comme ma pièce de viande comportait pas mal d'os et qu'on est très, très gourmands, on a seulement fait 4 parts avec ça... À refaire, je diminuerais la quantité de vinaigre, ou je remplacerais une partie du ketchup par de la pâte de tomates, puisque le ketchup contient déjà pas mal de vinaigre. Également, la sauce est pas mal liquide à la fin : il serait intéressant de la réduire avant de servir.
Bref, une recette super facile... qui ne demande qu'un peu de planification, et surtout beaucoup de patience !

vendredi 8 mars 2013

Montréal en magazine

CloudRaker est une agence montréalaise dynamique qui a lancé entre autres un projet de magazine inspiré par Montréal : Rake&Co.

photos : Rake&Co.
Imprimé sur un très beau papier épais, Rake&Co. est un magazine bilingue, qui célèbre la ville à travers ceux qui lui donnent son âme : artisans, propriétaires de boutiques passionnantes ou de lieux insolites, défenseurs du patrimoine...


Rake&Co. peut désormais avoir une place de choix sur votre table à café, mais profitez-en tout de même pour visiter également le blogue passionnant que l'équipe avait débuté avant la version imprimée; différentes sections ("raconter", "voir",...) vous promèneront entre des conseils de bonnes adresses à Hong Kong, des interviews de créateurs montréalais (parfois en vidéo) ou encore une recette de granola.


Par ailleurs, la section "Magasin général" propose des affiches, des plans Google Maps permettant de repérer les bonnes adresses conseillées dans les billets de blogue, ou encore des fonds d'écran gratuits... ainsi que le magazine, qui peut donc être acheté en ligne, mais se retrouve aussi dans plusieurs boutiques montréalaises sympathiques, comme la librairie Drawn&Quaterly (qui propose également Kinfolk).


Ce magazine est une déclaration d'amour à Montréal, à ceux qui l'habitent et à ceux qui l'aiment. Gâtez-vous et parcourez ses pages, une tasse de thé à la main... puis allez explorer les lieux qui y sont décrits et que vous ne connaissez pas encore. Une invitation à (re)découvrir sa ville.

mardi 5 mars 2013

Menu artistique

Le SFMOMA (San Franciso Museum of modern art) propose un nouveau menu pour son restaurant sur le toit; le café est tenu par une équipe du Blue Bottle Coffee, et l'équipe de pâtissiers s'est inspirée d'oeuvres d'art pour créer un tas de gâteries appétissantes, sucrées et salées. Vous pouvez voir des photos sur le site du Blue bottle, ainsi que sur la page Facebook du musée. Quelques extraits ci-dessous...



 

vendredi 1 mars 2013

Les cafés de Chelsea

Aux portes du parc de la Gatineau se niche un tout petit village dont on fait le tour en 10 minutes à pied. C'est totalement adorable, et ça s'appelle Chelsea. Après avoir patiné sur le canal à Ottawa, on a brunché le lendemain dans ce village absolument charmant, en commençant par le café "Biscotti & cie".

L'endroit est accueillant; le mobilier un peu ancien comprend notamment une grande table où n'hésitent pas à s'asseoir côte à côte des petits groupes qui ne se connaissent pas. Un grand mur ardoise est recouvert d'inscriptions ludiques et colorées, et des étagères regorgent de produits gourmands de source locale.


Au comptoir, un tas de pâtisseries et viennoiseries nous font de l'oeil... on finit par opter cependant pour des sandwiches, puisqu'on a très faim.


Les sandwichs viennent, si désiré, en "duo" avec salade ou soupe. On a goûté celui au poulet, et le sandwich végé brie-pommes. Croustillants et goûteux. La vinaigrette pour la salade est servie à part, dans un petit pot à lait en porcelaine. Adorable. (oui, je craque pour ce genre de détail)


On les a accompagnés de café; nos cafés au lait étaient vraiment doux... J'ai eu l'impression que d'autres personnes en recevaient de plus foncés; on est donc peut-être tombés sur ceux où ils ont mis trop de lait par erreur...


Une magnifique expérience : la salle de bains ! Un ancien frigidaire sert d'armoire pour le papier, et le papier peint, d'un style que je n'oserais pas forcément installer chez moi, complète finalement à merveille la déco. Un sans-faute absolu.


On est ensuite allés marcher, en oubliant d'acquérir quelques douceurs pour plus tard. Puis on s'est arrêtés au café "Les Saisons".


Les café latte étaient excellents, un peu amers et pleins d'arômes.


L'endroit a une atmosphère plus intime que le café précédent, avec ses meubles sombres, son éclairage plus tamisé, et sa disposition sur deux étages.


Bref, si vous passez à Chelsea, par exemple pour une rando, à pied ou en raquettes, dans le parc, arrêtez-vous pour un café ou une petite douceur...