mardi 22 décembre 2015

Buck15 Espresso bar

Pour ceux qui ne connaissent pas le Buck15 Espresso bar dans St-Henri, courez-y. Tout de suite.

C'est un petit café sympathique, mais mon coup de cœur, c'est leur toast à l'avocat !! Surnommé "Avo Yo Toast", celui-ci est servi sur une épaisse tranche de bon pain; de l'avocat en purée est surmonté d'un œuf mollet parfait, et saupoudré de dukkah, un condiment oriental composé d'un mélange de noix et d'épices, dont la composition varie un peu selon l'auteur du mélange : noisettes, pistaches, amandes, graines de sésame, de coriandre, de fenouil, de cumin, poivre, sel fin ou fleur de sel...


Évidemment, c'est aussi un café, et ils vous servent de généreuses tasses d'un excellent café soigneusement préparé. J'y suis allée travailler un jour de semaine et j'ai adoré les lieux. Le café est petit, l'ambiance sereine.


Une énorme murale, genre graffiti, orne un des murs. Les meubles sont en plywood avec notamment une grande table commune, et aussi plein de beaux tabourets en béton.


La carte offre d'autres options intéressantes avec des plats aux noms rigolos genre "can't beet this toast" avec des betteraves, pacanes, Stilton et yaourt à l'ail... et des options sucrées genre banane-beurre de cacahouètes. C'est simple, je VEUX y retourner.


Le café est situé environ entre le métro Lionel-Groulx et le marché Atwater, un coin où pullulent les bons restos et les cafés sympas. À essayer d'urgence !


jeudi 3 décembre 2015

Découvertes gourmandes à Besançon

Si j'associais traditionnellement Besançon à la bonne grosse bouffe franc-comtoise (fromages, vins et charcuteries, le tout accompagné de patates), de nouveaux petits restos et cafés viennent challenger, avec délices, cette vision du paysage gourmand de la ville. J'ai pu tester en particulier deux endroits charmants, tant au niveau de la nourriture que des lieux eux-mêmes; deux belles découvertes !

La Place du marché après la pluie (de son vrai nom, place de la Révolution)
J'avais repéré le bistro Le Tandem, et j'ai pu y goûter un lunch super sympathique. Tous les jours, ils proposent deux menus, appelés "menu de la ferme"pour celui avec viande, et "menu du potager" pour l'option végé. Présentés comme des menus 3 services, vous pouvez choisir juste 1 ou 2 plats selon vos envies. D'ailleurs, ma sœur a choisi de prendre plat + dessert, tandis que je me tournais vers entrée + plat.


L'entrée était faite d'aubergines farcies avec une sauce au yaourt aromatisée au safran, le tout saupoudré de graines de tournesol. Original et délicieux !



Le plat : une brochette de poulet, lard et tomates, le tout local, avec un flan de courgettes et une sauce à la crème. Super bon !


Le chum de ma sœur n'avait envie ni de poulet, ni d'un plat végé. La serveuse lui a alors offert un plateau de fromages du coin, avec pain à volonté, même si habituellement ils ne proposent ça qu'en soirée.


En dessert, une mousse au chocolat avec un cœur de caramel au beurre salé. Un menu simple mais goûteux, fait à partir de produits frais et autant que possible locaux. 


Les lieux sont hyper sympathiques; le mobilier est hétéroclite, ce qui donne une atmosphère ultra conviviale. Ils ont plusieurs chaises hautes, ainsi que des canapés et fauteuils, ce qui rend le lieu accessible aux familles avec de jeunes enfants.


Tels qu'ils se décrivent sur leur site Web, "le Tandem, c'est un bar culturel, où vous pouvez venir passer un moment convivial en partageant des tapas entre amis autour d'une bonne bière brassée à Pirey ou d'un verre de vin sélectionné par notre caviste. Quelques musiciens s'inviteront peut-être alors pour notre plus grand plaisir ! Le Tandem est un lieu de vie alternatif et culturel qui accueille expositions, concerts, dégustations et bien d'autres choses encore..."



Enfin, le Tandem accueille aussi une AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) en partenariat avec un maraîcher installé à Chalezeule; l'équivalent de nos paniers bios ici. Bref, un lieu totalement intégré dans sa communauté, autant au niveau bouffe que arts, qui cuisine bien et qui est ouvert à tous. J'adore !!



J'avais fait exprès de ne pas prendre de dessert car je voulais en prendre un, avec un café, au Öst café, juste en face, de l'autre côté des quais. Je l'avais trouvé suite à une recherche sur Internet et je l'aimais déjà avant de le visiter.


Le propriétaire s'y connaît, en bon café ! Il achète de petites productions torréfiées chez Mokxa à Lyon, qu'il change toutes les deux semaines, et s'applique à le moudre au dernier moment.


J'y suis allée 3 fois en 4 jours alors j'ai pu goûter plein de trucs. Ici, c'est le gaspacho avec la salade andine : quinoa et épeautre bio, mesclun, tomates, fromage de chèvre, canneberges et noix de pécan. Un délice !!


Ma sœur (pas la même qu'en haut, j'en ai plusieurs...) a opté pour la salade persane : boulgour complet bio, mesclun, hummus, aubergines rôties, pois chiches. Elle a adoré !


Le café est vraiment bon, et la limonade maison est intéressante; il y met un petit peu de gingembre, juste assez pour que ça ajoute un petit quelque chose intéressant, sans que le goût du gingembre ne masque le citron.


Il y a aussi tout plein de jus frais, et des petites douceurs comme ce gros cookie aux pépites de chocolat et fraises. Tellement bon que je l'ai avalé en 2 minutes !


Le local est super beau, avec une grande banquette et plein de beaux coussins; il y a aussi une terrasse qui fait face à la rivière, et vous pouvez profiter d'une connexion Wifi.


Deux endroits qui m'ont comblée, autant dans leur démarche que dans leur menu. De belles découvertes !

jeudi 19 novembre 2015

1 et 1 font... 3

Derrière ce joli nom se trouve un café familial pour lequel le coup de foudre a été immédiat. J'y suis allée avec mon petit bonhomme une première fois en matinée, en semaine, quelques jours après leur ouverture (début mai), et une autre fois fin septembre, un dimanche assez tôt. On y a passé des moments délicieux et mon seul regret est la distance qui nous sépare (50 min de trajet en empruntant 2 bus, ou un bon 30 min en vélo, avec ti-gars qui s’est endormi sur le guidon au retour -j'ai un siège de bébé fixé à l'avant du vélo)


L'histoire du café commence l'automne passé; l'équipe derrière ce projet a réalisé une campagne de soutien afin de se faire aider pour les premiers mois de loyer et l'achat d'équipement (notamment la machine à café), et le café a finalement ouvert début mai.

Pourquoi ça a été un coup de cœur, les raisons sont multiples... D'abord pour le projet lui-même : des cafés familiaux, on en veut plus ! Pouvoir sortir et boire un bon café, seul(e) ou entre amis, sans devoir laisser son bébé à la garderie ou à une nounou (ou sans devoir les gronder pour qu'ils restent sagement assis), ça fait du bien ! Les lieux ont été pensés pour les différents groupes d'âge; il y a une aire clôturée pour les petits qui ne marchent pas ou qui sont à 4 pattes, ce qui permet d'éviter qu'ils se fassent frapper par quelqu'un qui marcherait vivement et ne les aurait pas vus... Ladite clôture est transparente, ce qui permet d'avoir un œil, de loin, sur son ptit bonhomme, et les bacs proposent plein de jouets et livres. Un autre espace juste derrière pour les plus grands comprend notamment une jolie cuisinette mais surtout une maisonnette en bois juste trop chouette.


Les toilettes sont équipées d'une table à langer et d'un mignon petit siège que mon bonhomme ne voulait plus quitter. Autre raison du coup de cœur, le café lui-même, évidemment, préparé avec soin avec des grains de chez Kittel, et la bouffe. Des pâtisseries alléchantes (genre un muffin aux dattes et gingembre confit), des crêpes, salades, etc. Une carte en constante évolution, ce qui permet de toujours goûter à de nouvelles choses à chaque visite.

À notre première visite, j'ai demandé un babyccino, c'est-à-dire du lait moussé. En effet, mon ti-gars, après avoir bien joué tout seul, est venu rôder près de ma table et s'est intéressé de très près à ma tasse. On m'a servi du lait chaud avec plein de mousse, et mon bonhomme a adoré ! Quand je l'ai mentionné au moment de passer à la caisse, la fille qui me faisait payer a plaisanté que si elle faisait faillite à cause de moi, elle me rappellerait.
J'ai trouvé ça chouette, car ailleurs on me fait payer.


La gentillesse des propriétaires mérite également une mention. À ma première visite, j'ai pu discuter avec l'une d'elles -principalement, du bonheur d'avoir un bébé :) Également, de nombreux ateliers sont organisés, sur des sujets très chouettes comme le portage, l'accouchement sans péridurale (intitulé "une naissance en pleine conscience") ou encore des sujets importants comme "Favoriser le développement sain de la sexualité chez les 0-6 ans", et également des ateliers de bricolage avec les enfants. Le café offre aussi la possibilité de louer des porte-bébés, afin de mieux se décider avant d'en acheter un.

les mascottes sur l'arbre devant le dossier : renard et flamant rose!
Ce café est une coopérative; vous pouvez donc en devenir membre utilisateur et participer aux assemblées (et aussi bénéficier de prix sur la bouffe). Le café bénéficie aussi du soutien de nombreux bénévoles, qui ont pu aider par exemple pour peindre les chaises en préparation de l’ouverture, ou pour aider à jardiner. Également, le café a introduit récemment le principe des cafés et soupes suspendus : vous payez et vous repartez les mains vides. Votre café ou soupe sera offert à toute personne dans le besoin qui viendra en réclamer.

Bref, un café extraordinaire, plein de beaux projets, intégré dans sa communauté. Je trippe tellement dessus que je suis prête à le clôner dans un autre arrondissement... ;)

vendredi 6 novembre 2015

Une housse de coussin sans couture

Récemment dans une friperie, j'ai craqué pour des motifs sur une camisole, mais celle-ci était en taille XS (je porte du M)... J'ai alors décidé d'en faire une housse de coussin.


Je n'ai pas de machine à coudre, et même si une amie qui habite tout près peut m'en prêter une, ça ne me tentait pas; j'aurais besoin d'y travailler un peu plus avant de me lancer dans un projet, car sur les tissus un peu élastiques j'ai déjà eu des problèmes de tension du fil et couture pas droite (c'est plus facile sur les cotons épais, par contre, ce qui n'est pas le genre de tissu dans lequel cette camisole était faite). Donc, vive le ruban thermocollant, acheté chez Rona par exemple.


Coupez le haut de la camisole -pas grave si c'est pas droit) puis, avec un fer à repasser, marquez le pli le long duquel vous allez coller le ruban. Vous pouvez aussi le marquer préalablement sur l'envers avec un crayon (attention au stylo qui peut passer à travers le tissu); moi, je me suis fiée de façon intuitive à l'alignement des flèches, et il se trouve que ça a réussi.


Rentrez le tissu par-en dedans et marquez à nouveau ce pli, qui sera le pli final, avec le fer à repasser. Ensuite, c'est là que le ruban thermocollant entre en jeu; moi je l'ai fait en 3 fois environ, coupant à chaque fois la longueur que peut coller mon fer. La notice recommandait de placer un tissu humide entre le tissu à coller et le fer à repasser.  


J'ai choisi d'y enfiler aussitôt mon coussin, et donc de laisser la housse telle quelle, sans coller l'autre côté, car la finition est belle (c'est le bas de la camisole, donc avec un ourlet propre). En outre, le coussin est destiné à faire partie de la déco, donc à être simplement posé. Aucun risque, donc, que le coussin passe son temps à glisser de la housse.


Si ce n'est pas votre cas, vous pouvez en coller un tiers, insérer le coussin, puis refermer en cousant à la main (perso, ça me paraît trop compliqué de coller le tissu avec le coussin dans la housse, ou alors vous risquez grandement d'étirer le tissu).

Chez nous, même Monsieur Chatouille adore le nouveau coussin !

lundi 26 octobre 2015

Le Mousso

Quand on est allés au Mousso, on a eu une place au bar; le serveur/barman nous a demandé comment on avait entendu parler du restaurant et, honnêtement, je ne m'en souvenais pas, parce que je suis pas mal de blogues de bouffe. Par contre, évidemment, je me souvenais que le compte Instagram du chef m'a fait complètement baver. À tel point que même si j'avais une liste de restos à essayer dont certains attendent depuis plus de 2 ans, j'ai préféré aller là dès qu'on eu l'occasion de faire garder notre petit pour une soirée. Par contre, j'en ai oublié ma caméra; vous avez donc ici des photos réalisées par un Samsung S4.


Le concept ? Un menu unique de 7 services; bref, toute la salle (qui ne compte qu'une trentaine de places) mange la même chose -sauf si vous avez des restrictions alimentaires. Une entrée additionnelle est proposée, mais dans le doute on a préférer décliner, même si on se doutait que les portions de chaque service étaient petites. On a débuté par un plat mettant en vedette le fenouil; sur un morceau de truite fumée au foin est posé un potage au céleri passé au siphon. Par-dessus, le foin ayant servi à fumer la truite a été brûlé et réduit en poudre. Quelques œufs de poisson se sont aussi glissés sous la mousse de céleri. Le résultat ? Étonnant. Le céleri est discret, mais bien là; juste assez dosé pour laisser la place à la truite délicate. Quant au foin, il ajoute un petit goût intéressant -et quelques petits morceaux qui n'ont pas été réduits en poudre ajoutent du croquant à l'ensemble.


Faites place ensuite à la carotte. Celle-ci est confite, servie aussi bien cuite que déshydratée, et servie avec du lait de chèvre caillé et des morceaux d'un petit gâteau d'inspiration indienne, donc épicé -au sens le plus large du terme, c'est-à-dire que ce n'est pas particulièrement piquant mais plutôt réalisé avec un beau mélange de cannelle, cardamome et autres... Le mariage de saveurs et textures est très réussi !


Petite pause; on nous propose un plat qui n'est pas au menu, soit un pain à la betterave, accompagné de beurre et carvi. On se laisse tenter... la mie est riche et délicieuse (le serveur nous a indiqué qu'il y avait du beurre et des œufs dans la pâte) et surtout, ce plat m'a permis de redécouvrir le carvi -son arôme complexe m'a laissé un goût délicieux sur les papilles.


Arrive alors le poireau; on s'attendait bêtement à ce qu'il soit chaud, et on a trouvé que le plat aurait été meilleur si ça avait été le cas. Celui-ci est donc servi froid, et légèrement brûlé, avec des moules cachées sous une écume faite à partir de leur propre jus, et un crumble de beurre noisette. J'ai systématiquement goûté chacun des éléments du plat, et le crumble m'a surprise (ça colle terriblement aux dents !) mais le tout fonctionne mieux si on les combine sur sa fourchette. Cependant, des 7 services, celui-ci m'a peu impressionnée.


Les champignons sont alors arrivés; tranchés très minces, ils sont servis sur un mélange de céréales cuites (orge, blé et seigle). Un jaune d’œuf de pintade confit a été râpé par-dessus, et une sauce épaisse accompagne le tout. Mais la star du plat, c'est un beau morceau de morue, fondant, caché entre les céréales et les champignons. Si les plats précédents étaient généralement étonnants et intéressants, celui-ci était le premier que je pourrais qualifier de "comfort food". Superbement goûteux et réconfortant; j'en aurais demandé une autre portion !

image tirée de la page Facebook du Mousso
Avant de passer aux autres services, voici le chef responsable de tout ça : Antonin Mousseau-Rivard. Son grand-père, Jean-Paul Mousseau, était peintre, et a notamment réalisé le tableau devant lequel Antonin pose sur la photo ci-haut, ainsi que certaines œuvres dans le métro de Montréal. Pour en savoir plus sur Antonin, Élise Tastet a écrit un beau portrait de lui.


De retour au repas, on a ensuite eu droit à un tartare d'agneau; une viande que je n'avais jamais goûtée crue et qui était vraiment délicieuse ainsi préparée. Des petits morceaux de bacon d'agneau y sont mêlés, permettant ainsi de renforcer la saveur. Par-dessus sont parsemés des petits pois frais et séchés et une "chiée d'herbes" : un mélange de tout plein d'herbes québécoises aux noms obscurs, merveilleusement goûteuses. On les a grignotées une à une pour mieux les savourer et apprécier leurs différences : certaines plus acides, florales, épicées... Seul bémol, les petits pois séchés étaient un peu élastiques. Un bon cheddar de chèvre râpé complétait l'ensemble.


Autre comfort food : le bœuf. Un beau morceau, cuit 72 heures, servi avec de l'oignon légèrement croquant dans lequel est déposée la sauce, de la crème sure et de la poudre de cette même crème sure déshydratée. Ma pièce de bœuf comportait juste assez de gras pour qu'il puisse être mangé dans la même bouchée qu'un peu de viande; légèrement grillé et fondant, il m'a rappelé le gras goûteux de pork buns de Momofuku.
Encore un petit bémol, si mon morceau était absolument parfait, celui de mon chum comportait beaucoup trop de gras, ce qui était désagréable en bouche.


On arrive déjà au dessert (bin oui, ça passe vite finalement!) : une crème glacée au babeurre, accompagnée de pommes (ou de poires?...excusez mon oubli), de pousses d’oseille et de meringue au poivre. On a fait l'erreur (encore!) de croquer la meringue tout seule. C'est atroce : la quantité de poivre est phénoménale. Par contre, combinée avec la crème glacée (voluptueuse, une vraie tuerie) le mélange est parfait et le poivre juste assez présent. Là aussi, j'en aurais repris une portion.


La cuisine est au sous-sol, on peut donc espionner l'équipe en allant aux toilettes; si vous voyez un barbu avec une casquette colorée, c'est le chef (non visible sur ma photo). J'en ai profité pour lui faire un petit signe de tête avant de remonter dans la salle. Le service tirait à sa fin donc j'aurais probablement pu aller échanger quelques phrases avec lui, mais j'aurais parue groupie à juste insister à quel point le menu était étonnant (quoique j'aurais pu parler de mes petits "bémols" sur certains plats).


La salle est simple et lumineuse, avec des murs de brique peinte en blanc. Le niveau sonore est confortable, et si vous êtes installés au bar, vous pourrez jaser avec le barman, visiblement passionné et ayant goûté à chaque plat. Bref, je suis absolument ravie de mon expérience au Mousso !

Prix : 50 à 60 $ / 7 services (suivant le jour où vous y allez) avant taxes et service. Avec un verre de vin chacun et un café pour deux, ainsi que le plat additionnel de pain à la betterave, on a fini par payer 188 $, pourboire inclus.

vendredi 16 octobre 2015

Café Dispatch

Il y a quelques semaines, je suis allée luncher au café Dispatch, dans le Mile-Ex (le soleil éclatant qu'il faisait ce jour-là vous permettait de deviner anyway que c'était pas des photos très récentes). Celui-ci se situe en fait juste à côté du Manitoba (qui a des parasols rouges sur sa terrasse).


Si je suis allée au Dispatch, c'est avant tout pour goûter leur café, surtout que je n'ai jamais eu (pris) l’occasion d'aller les visiter dans leur camion, souvent présent aux événements où les foodtrucks montréalais participent. Ils torréfient leurs grains eux-mêmes dans ce même local où on peut s'asseoir pour boire son café ou grignoter. On s'attend donc à ce qu'ils l'extraient ensuite avec un amour infini.


Je n'ai pas fait attention à quelle origine de grain était proposée ce jour-là; une chose est sûre, il m'a beaucoup plu, parfumé et subtil, et le latte très réussi avec une mousse douce et onctueuse mais pas trop ferme.


Je me suis laissée tenter par des tartines à l'avocat sur un pain de seigle au carvi, avec un extra de fromage de chèvre. Les toasts sont absolument énormes ! J'en ai pris deux; avec un petit biscuit en plus, ça a été suffisant comme lunch.


Le seul désavantage à aller boire son café sur place, c'est le bruit des machines à l'arrière, car le local est en open space. Pour un petit lunch rapide, pas de problème, mais on n'y va pas pour discuter tranquillement avec des amis (à moins d'aller sur la terrasse).


Le café Dispatch s'est notamment fait connaître pour son café infusé à froid. Ça mérite donc d'autres visites... Ils ont également un kiosque sur le campus de McGill. Personnellement, je recommande chaudement d'y aller :)


mardi 29 septembre 2015

Le café Sfouf

Situé près du métro Beaudry, ce café, ouvert depuis environ un an, est lumineux, propose de la bonne bouffe, et est kid-friendly. Voilà, tout est dit.


L'endroit tire son nom d'un petit gâteau libanais à base de semoule de blé, dont la coloration jaune très vive provient de l'utilisation de curcuma dans la recette. Comme j'y suis allée avec mon ptit gars, j'en ai deux, mais il n'en a pas voulu (il préfère les Cheerios). Le café est excellent -le Sfouf propose d'ailleurs le Indie Coffee Passport.


Le café est très convivial, surtout pour les parents : il possède un petit coin avec beaucoup de jouets variés; cet espace jeux est délimité par une étagère basse, ce qui permet de "confiner" un peu les enfants qui marchent à 4 pattes et permet d'éviter qu'ils se fassent bousculer (parce qu'il faut avouer qu'ils ne sont pas très visibles, sauf s'ils ont la bonne idée d'être bruyants). Plusieurs chaises hautes sont également à disposition.


Le café fait également partie de la Route du lait; celle-ci regroupe les endroits qui invitent les mamans qui ont besoin d'allaiter à venir s'asseoir sans obligation d'achat. Chaise berçante et verre d'eau offerts !


Côté bouffe, le Sfouf fait surtout dans les tartines; j'ai choisi celle au labneh, zaatar et menthe, en partie parce que j'en avais entendu parler mais bon aussi parce que j'adore le labneh et que le zaatar goûte... le ciel. Le résultat? OH MY GOD. Une combinaison de rêve. Vraiment, je vous le conseille ! En plus, les propriétaires s'approvisionnent le plus possible auprès de commerces locaux; par exemple le pain provient de la boulangerie Pain à Tartine, au Marché Saint-Jacques. 


En plus, la décoration est magnifique (regardez ce beau comptoir, la guirlande de tranches d'orange séchées, la multitude de plantes vertes, ...) Un gros coup de cœur pour ce café !!